Stade toulousain : les recrues au banc d’essai…

Très convaincant…

Imanol Harinordoquy (4 matches, 3 titularisations, 233 minutes jouées). C’est le meilleur Toulousain depuis le début de la saison. L’ex-Biarrot, dont l’implication et le physique ont fait douter certains au moment de sa signature, a rassuré tout le monde et déjà conquis ses supporteurs notamment grâce à sa science de la touche. Irréprochable dans l’état d’esprit, l’ex-international ne s’enflamme pas pour autant : "Je retrouve des sensations, je peux dire que je suis heureux, mais j’aspire à être performant sur la durée", a-t-il ainsi déclaré jeudi lors du point presse hebdomadaire du Stade toulousain.

Plutôt convaincants…

Corey Flynn (3 titularisations, 180 minutes jouées, 1 essai inscrit). Titulaire moins d’une semaine après ses premiers pas en France, l’ex-All Black a répondu aux attentes en réglant une grande partie des problèmes en touche. Auteur d’une faute idiote qui coûta un carton jaune (et 11 points !) lors de la défaite à La Rochelle (25-37), il a été repris de volée par Guy Novès mais la balance reste largement favorable à l’ancien joueur des Crusaders.

Tobey Flood (3 titularisations, 240 minutes jouées, 1 essai, 4 transf. 12 pénalités). Il ne pouvait pas rêver meilleur départ que ces 20 points inscrits lors de la difficile victoire inaugurale face à Oyonnax (20-19). L’ex-international anglais, qui semble être l’option privilégiée à l’ouverture malgré la présence de McAlister, a connu plus de difficultés lors de la dernière rencontre à Brive où son manque de clairvoyance tactique et un jeu au pied inexistant ont été pointés du doigt par le staff toulousain. "Il me faudra un peu plus que trois matches pour parfaire mon intégration mais je sens que je suis sur la bonne voie", estime l’intéressé.

Peut mieux faire…

Alexis Palisson (3 matches, 1 titularisation, 96 min) L’ancien Toulonnais, titularisé à l’arrière lors de la première journée, n’a pas vraiment marqué de point ce jour-là. Lors des trois derniers matches, il n’a ainsi disputé que 51 minutes de jeu et n’a jamais été en mesure de se montrer à son avantage. S’il veut exister dans un effectif où les places sont chères, surtout chez les trois-quarts, il devra clairement faire plus. Et vite.

Très insuffisants…

Neemia Tialata (4 matches, 2 tit., 161 min) Si la mêlée est "un problème" pour Dusautoir et "un secteur prioritaire" pour Noves, l’ex-Bayonnais y est pour beaucoup. En souffrance lors de chacune de ses sorties, son physique imposant ne semble lui servir à rien, et ses "performances" commencent à inquiéter jusqu’à l’intérieur même du vestiaire. L’ancienne terreur néo-zélandaise (43 sel.) ne fait plus peur à grand monde et coûte surtout beaucoup de points depuis le début de la saison.

Kisi Pulu (3 matches, 2 tit.,155 min.) Un peu plus d’indulgence pour le Tonguien qui a découvert son nouvel environnement il y a trois semaines en tant que joker médical de Ferreira. Reste que celui qui aura 37 ans en janvier fait bien son âge et tout comme Tialata, il a déjà été pénalisé plus que de raison depuis le début du championnat.