Burban: "Si on perd, on va se mettre dans le rouge et dans la merde…"

  • Gonzalo Quesada (Stade français) - 19 février 2016
    Gonzalo Quesada (Stade français) - 19 février 2016
  • Antoine Burban, troisième ligne du Stade français
    Antoine Burban, troisième ligne du Stade français
  • Thibault Lassalle. Stade français-Oyonnax, 31 janvier 2015
    Thibault Lassalle. Stade français-Oyonnax, 31 janvier 2015
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TOP 14 - Samedi (15 heures), le Stade français jouera son maintien en Top 14 face à Oyonnax. Un match de la peur où une défaite pourrait sérieusement assombrir l’avenir du club parisien…

Depuis deux mois, il redoutait ce scénario. Depuis que le Stade français est poursuivi par le spectre d’une possible relégation en Pro D2, Gonzalo Quesada redoutait de devoir jouer un match couperet, un match de la peur face à Oyonnax. Samedi (15h), sur leur pelouse de Jean-Bouin, les Parisiens disputeront bien une finale. Loin des fastes des soirées du Bouclier de Brennus, les Champions de France en titre, douzièmes du Top 14, joueront leur survie contre des Oyomen (treizièmes à dix points) eux-aussi en course pour rester dans l’élite.

Mais n’allez surtout pas dire que les Parisiens sont au bord du précipice. L’expression me semble un peu exagérée. On est juste face à un match très important pour bien finir une saison compliquée, souligne le Directeur Sportif argentin. C’est un bon rendez-vous et on sait très bien qu’Oyonnax viendra jouer sans aucun complexe et rassuré par sa belle performance contre La Rochelle (17-16). Pour nous, le danger était de penser qu’Oyonnax était déjà relégué. Là, ils vont jouer leur dernière carte pour tenter de se sauver. On est sûr d’avoir une grosse opposition samedi et on se préparera en conséquence.

Gonzalo Quesada (Stade français) - 19 février 2016
Gonzalo Quesada (Stade français) - 19 février 2016
On ne peut pas arriver au coup d’envoi paralysé ou en étant tétanisé par l’enjeu (Quesada)

Forcément, le parallèle avec le Castres Olympique, sauvé la saison passée lors de la 25e et avant-dernière journée du Top 14, saute tout de suite aux yeux. Et comment ne pas penser que les Parisiens, auteurs d’une saison frustrante malgré un état d’esprit souvent à la hauteur, n’aborderont pas cette rencontre la boule au ventre ?

On ne peut pas arriver au coup d’envoi paralysé ou en étant tétanisé par l’enjeu, coupe Gonzalo Quesada. Je vais éviter ce scénario même il n’y a pas de stratégie pour manipuler la confiance d’une équipe. Il faut qu’on puisse exprimer notre rugby. Si l’état d’esprit est là, je pense que le rugby suivra derrière. Le groupe n’a pas explosé et je reste serein parce que j’ai extrêmement confiance dans les ressources de cette équipe. Je m’attends à une belle réaction.

Thibault Lassalle. Stade français-Oyonnax, 31 janvier 2015
Thibault Lassalle. Stade français-Oyonnax, 31 janvier 2015

Oyonnax tombeur du Stade français à Jean-Bouin la saison passée…

Reste que la dynamique des deux équipes semblent plutôt à la faveur des joueurs du Haut-Bugey tombeurs de La Rochelle à Mathon (17-16) tandis que les Parisiens emmagasinés un peu plus de frustration après leur défaite sur la pelouse de l’UBB (35-25). Je ne sais pas si c’est inquiétant mais je sais qu’Oyonnax va nous mettre le ton du match, prévient le demi de mêlée Julien Dupuy. C’est un match capital pour le club. C’est sur que si pour ce match, on ne met pas les ingrédients qu’il faut dans le combat, dans l’engagement, il ne faut pas espérer rester en Top 14. Samedi, il faudra un gros état d’esprit et du courage.

Et les Parisiens n’auront certainement pas oublié que l’USO était venu briser leur invincibilité à Jean-Bouin la saison passée (13-15, 17e journée). Autant dire que le jeu à la limite des Oyomen, leur faculté à avancer et à ralentir les ballons pourrait sérieusement contrarier les espoirs du Stade français. C’est un match qu’il faut gagner, insiste le troisième-ligne Antoine Burban. On est impatients d’être à samedi pour être fixé. Là, il y a du concret. Il ne faut pas se mentir. Si on gagne, on est sauvé. Si on perd, on va se mettre dans le rouge et dans la merde pour la fin de saison…

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