Toulouse n’a pas le choix, le Racing si…

  • Imanol Harinordoquy (Toulouse)
    Imanol Harinordoquy (Toulouse)
  • Gilian Galan (Toulouse)
    Gilian Galan (Toulouse)
  • Maxime Médard (Toulouse) - 2 avril 2016
    Maxime Médard (Toulouse) - 2 avril 2016
  • William Servat et Ugo Mola (Toulouse) - avril 2016
    William Servat et Ugo Mola (Toulouse) - avril 2016
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TOP 14 - Pour continuer de croire en son destin de barragiste, le Stade toulousain doit s’imposer, dimanche au Stadium, face à une équipe du Racing qui a laissé du monde au repos en prévision de sa demi-finale européenne du week-end suivant…

Une seule victoire sur les sept derniers matches, une avance sur le septième qui fond comme neige au soleil et un calendrier (déplacements à Toulon et Grenoble, réception de Clermont…) qui n’a rien d’une sinécure. Voilà pour les rabat-joies. Et puis, il y a les autres. Comme Fabien Pelous, par exemple, qui en début de semaine invitait ainsi ses protégés à regarder vers le haut.

Si, d’après leur directeur sportif, les Toulousains n’ont officiellement pas abdiqué dans la course aux quatre premières places - plutôt aux troisièmes et quatrièmes d’ailleurs – leur marge est pour le moins réduite. Pour continuer de rêver à un barrage à domicile, il va falloir reprendre, par exemple, onze points au Racing-Métro (3e) ou neuf à Toulon (4e). Alors qu’il ne reste plus que six matches, l’affaire s’annonce très compliquée. Interrogé, Gilian Galan a botté en touche: On n’a pas à regarder ce qui se passe devant ou derrière, il reste six matches à jouer et on aura ce que l’on mérite au bout. On n’a pas à réfléchir.

Gilian Galan (Toulouse)
Gilian Galan (Toulouse)
On était premiers il n’y a pas si longtemps... (Médard)

On a senti un peu plus de frustration chez Maxime Médard quand il a évoqué le parcours sinusoïdal des siens illustré par "la purge" face à Castres (9-15) lors de la dernière journée: On savait que c’était un match important et on n’a pas répondu présent. C’est récurrent depuis quelques années de laisser filer des matches comme ça. C’est dommage car on était premiers il n’y a pas si longtemps et là, on se retrouve à batailler pour rester dans les six.

Et l’essentiel est clairement là pour Ugo Mola. Pour sa première saison "post-Novès", on jurerait en effet qu’une 23e participation d’affilée aux phases finales, peu importe la place, suffirait à combler l’ancien entraîneur d’Albi. Elle lui éviterait surtout de s’entendre dire tout l’été que c’était mieux avant. Et pour cela, il va falloir commencer par battre le Racing, une belle équipe capable de gagner partout selon Gilian Galan.

Maxime Médard (Toulouse) - 2 avril 2016
Maxime Médard (Toulouse) - 2 avril 2016

Les statistiques plaident en faveur des Toulousains puisque les Racingmen se sont inclinés sept fois lors de leurs huit derniers déplacements. Leur unique succès en Haute-Garonne date du 9 mai 2014 (16-21), lors d’un fameux match de barrage qui mettait alors fin à 20 participations d’affilée du Stade toulousain en demi-finale du championnat.

Servat et la jurisprudence Ollivon…

Si dimanche au Stadium, l’enjeu sera presque aussi important pour les Toulousains que ce jour-là (On a besoin de points a martelé Médard), ce sera loin d’être le cas pour les hommes du duo Travers-Labit, qui vont laisser au repos plusieurs cadres en prévision de la demi-finale européenne face à Leicester le week-end prochain. Sur la pelouse de l’UBB lors de la dernière journée (28-20), les Franciliens appelés de la dernière heure avaient parfaitement réussi leur pari. A Montpellier, le 19 mars dernier, le résultat avait été nettement moins probant (7-60).

On a conscience que certains seront laissés au repos mais ceux qui vont les remplacer sont des joueurs confirmés à chaque poste. C’est une équipe que l’on craint énormément. Les joueurs qui seront alignés voudront prouver à leurs entraîneurs leurs valeurs. L’exemple type c’est Charles Ollivon qui, en saisissant sa chance face au Racing, a joué le quart de finale européen avec Toulon argumente William Servat.

William Servat et Ugo Mola (Toulouse) - avril 2016
William Servat et Ugo Mola (Toulouse) - avril 2016

Entre les deux meilleures défenses du championnat - au nombre d’essais encaissés (37) - ce sera d’abord une opposition de style. A l’image du match aller remporté par le pack mammouth du Racing grâce à deux ballons portés (28-15) quand le Stade toulousain s’était évertué à proposer du jeu pour inscrire deux essais (Clerc et Bonneval) aussi beaux qu’inutiles.

Dans cette optique, le retour annoncé de Picamoles dans les rangs stadistes est une bonne nouvelle pour essayer de contrer la puissance francilienne. C’est le jeu qui leur convient et ce n’est pas parce que c’est un peu restrictif qu’il ne faut pas l’utiliser. C’est vrai qu’ils ont une grosse densité physique devant mais je crois qu’il y a beaucoup de clubs qui aimeraient avoir leur ligne de trois-quarts conclu pour sa part Galan. Surtout celle qui jouera le week-end prochain ?

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