Le Stade français ne prend plus de plaisir

  • Rémi Bonfils (Stade français) - 17 avril 2016
    Rémi Bonfils (Stade français) - 17 avril 2016
  • Sergio Parisse (Stade français) - 17 avril 2016
    Sergio Parisse (Stade français) - 17 avril 2016
  • Raphaël Lakafia (Stade français) - mars 2016
    Raphaël Lakafia (Stade français) - mars 2016
Publié le Mis à jour
Partager :

TOP 14 - Avec six défaites sur les sept derniers matches de Top 14, le Stade français est plus que jamais enlisé dans les bas-fond du classement. Samedi face à l’Union Bordeaux-Bègles, les Parisiens seront en quête de victoire, de confiance et, surtout, de plaisir.

Bien sûr, personne ne croit à la relégation du Stade français en Pro D2. Et surtout pas Oyonnax et Agen, les deux candidats présumés à la descente, actuellement relégués à 14 et 16 unités des champions de France. Face caméra, les Parisiens, eux, sont bien les seuls à parler de maintien, possédés par le devoir d’humilité. Mais en coulisses, tout le monde au club n’a qu’une hâte : être au soir de la 26e journée de Top 14, le 5 juin, pour mettre enfin un terme à cette saison galère.

Mais n’allez pas dire à Gonzalo Quesada que ses joueurs ont la tête au fond du seau après six défaites sur les sept derniers matches de Championnat. Et pourtant… C’est sûr que la saison est devenue plus dure que prévu, reconnaît le Directeur Sportif argentin. Individuellement, on sent beaucoup de frustration chez les joueurs de ne pas évoluer à leur niveau. On essaye de trouver des arguments mais on sait bien que notre motivation est toute faite pour assurer la continuité du club en Top 14.

Il faut se rebeller (Parisse)

Tandis que la lourde élimination face à Leicester en quart de finale de la Champions Cup (41-13) est venue gifler les derniers espoirs parisiens de sauver cette saison, le mal de tête du Top 14 est un peu plus pesant week-end après week-end. En ce moment, il y a un manque de confiance. Chaque erreur que l’on fait sur le terrain, c’est plus difficile à encaisser, confie le capitaine Sergio Parisse.

Sergio Parisse (Stade français) - 17 avril 2016
Sergio Parisse (Stade français) - 17 avril 2016

On sent plus de fébrilité que la saison passée. Mais j’essaye de faire en sorte que le groupe reste positif. C’est comme ça qu’il faut rebondir. La spirale négative est toujours là et on a encore besoin de points pour rester en Top 14. Soit on continue de dire qu’on perd des matches, que c’est mauvais, qu’on s’enfonce encore plus, soit chacun essaye de retrouver des motivations pour renverser la tendance. Il faut se rebeller.

Des joueurs de plus en plus frustrés

Le 5 décembre dernier (10e journée), le Stade français se faisait doucher par l’UBB à Jean-Bouin (21-24). Le point de départ d’un trou noir sans fin. On sait que cette défaite à la maison nous a fait beaucoup de mal et a été le début de tout, se souvient Gonzalo Quesada. J’ai gardé ça dans un coin de ma tête. Si les Parisiens tenteront de réveiller un esprit de revanche, les Bordelais, eux, seront dans l’obligation de s’imposer pour rester dans la course aux phases finales après trois revers consécutifs dont deux à domicile. Aujourd’hui, la situation est tendue pour les deux clubs souligne le troisième ligne Raphaël Lakafia. Personne n’a droit à l’erreur.

Raphaël Lakafia (Stade français) - mars 2016
Raphaël Lakafia (Stade français) - mars 2016

Pour les Parisiens, la principale erreur serait bien d’être frileux et inhibés au moment de fouler la pelouse du Matmut Atlantique (samedi, 20h45). On a juste envie d’être bien sur le terrain, de prendre du plaisir, insiste Lakafia. Pour les joueurs, c’est compliqué d’enchaîner les défaites. On essaye de chercher les raisons mais on veut prendre du plaisir et gagner les matches. Mais en ce moment, ça ne marche pas. On est les premiers à souffrir de cette situation. On a besoin de se retrouver en tant qu’équipe, en tant que groupe. Mais il n’y a pas de recette miracle. Ça passera par du sacrifice...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?