Steyn évite au Stade français une énorme claque
TOP 14 - Le Stade français peut remercier Morne Steyn, auteur de la pénalité de la gagne après la sirène face à Brive ce samedi (12-9).
Le Stade français s'est imposé après la sirène grâce à une pénalité de Steyn, auteur de tous les points parisiens ce samedi (12-10). Pourtant, Brive avait la gagne jusque-là, une victoire qui se dessinait après le seul et unique de Lapeyre (39e). Longtemps à l'avantage au tableau d'affichage, les Corréziens s'inclinent donc in-extremis et peuvent regretter une mêlée qui fut en grande difficulté en seconde période. Le bonus défensif ne consolera pas les hommes de Nicolas Godignon...
Ils tenaient le grand coup de cette fin d'année 2016 : faire tomber Jean-Bouin, imprenable cette saison. C'est donc avec un immense dépit que les Brivistes ont vu cette pénalité de Steyn frôler la barre transversale avant d'être validée par les arbitres de touche. Synonyme de défaite, ce coup de pied est venu casser, briser une performance longtemps irréprochable du CAB.
Dans une rencontre fermée, où l'axe fut souvent privilégié, les Brivistes avaient joué le coup parfait. Fort à l'impact, intelligent au pied, le CAB déroulait une partition sobre, efficace. Un cadenas qui murait les Parisiens dans leur camp pendant de très longues minutes en première période. Et quand les hommes de Gonzalo Quesada sont parvenus à faire sauter le verrou et se montrer enfin dangereux, Lapeyre surgissait dans la ligne de trois-quarts parisienne pour intercepter et marquer le seul et unique essai de la rencontre 80 mètres plus loin (39e). Brive rentrait aux vestiaires avec un avantage de 7 unités au tableau d'affichage (3-10).
Steyn et Slimani en héros
Sans solution, Paris balbutiait son rugby, rendait trop de ballons au pied et Brive n'avait qu'à contenir les maigres assauts des joueurs de la capitale pour entrevoir une victoire. Mais une suite de choix tactiques a changé le cours de la partie. Quand, en seconde période, le staff Briviste rappelait sur le banc Devisme, auteur d'une solide prestation, et faisait entrer Lavergne, Gonzalo Quesada choisissait lui de garder sur le pré Rabah Slimani, pourtant parfois en difficulté sur certaines liaisons. Mais face à Lavergne, l'international et futur Clermontois se montrait bien plus à son avantage. Et durant 4 mêlées d'affilée, Monsieur Cardona sanctionnait inlassablement mais logiquement le CAB. Steyn enquillait.
Le dernier choix fort est à mettre à nouveau au crédit du coach argentin de Paris qui prit la décision de garder sur le terrain Steyn, dans un bon jour et de ne jamais faire entrer Jules Plisson. Et sur une mêlée remportée par Slimani et consorts après la sirène, Steyn offrait la victoire aux siens. Une victoire pourtant qui ne rassure pas, tant le Stade français fut en difficulté dans presque tous les secteurs. Un sursit donc pour Jean-Bouin, qui reste une forteresse imprenable en Top 14... mais pour combien de temps encore ?
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