Cette fois, on va bien voir où en est Castres...

En étrillant Grenoble (46-9) le week-end dernier dans son antre de Pierre-Antoine, le Castres olympique a chassé les doutes. Sept essais au compteur et un bonus offensif en poche pour évacuer la frustration des journées précédentes mais surtout, oublier en partie la défaite concédée sur sa pelouse contre La Rochelle. Désormais 6e au classement, c'est avec un peu plus de sérénité que le groupe castrais a retrouvé le centre d'entraînement du Lévezou en début de semaine.

Quand la tête va, les jambes suivent, souligne le jeune Mathieu Babillot, auteur d'une excellente prestation contre les Isérois. Cela fait du bien à la tête de gagner après deux matches sans succès. L'équipe a fait un très bon match. Il fallait impérativement gagner après notre revers à la maison contre La Rochelle. Je pense qu'on s'est bien rattrapés.

Un nouveau test après la désillusion contre La Rochelle

Mais sans faire injure aux Grenoblois, c'est un adversaire d'un tout autre calibre qui va se présenter sur la pelouse de Pierre-Antoine samedi (14h45) pour faire face aux Castrais : le Racing 92 des deux "Lolo", le champion de France en titre. Une équipe qui a offert un véritable festival offensif à ses supporters face à Toulon (41-30) lors de la dernière journée avec pas moins de six essais inscrits et un Daniel Carter des grands jours pour mener la ligne d'attaque francilienne.

Un nouveau test en quelque sorte pour le groupe castrais après la désillusion contre La Rochelle. Pour nous, le premier gros match était celui contre La Rochelle et on est passé au travers, rappelle Christophe Urios. À présent, c'est le deuxième. C'est le champion de France. On a une montagne devant nous mais on sait qu'on peut l'escalader.

Sur la qualité de nos joueurs, on ne battra pas le Racing (Urios)

Pour cela, le CO devra malgré tout élever son niveau de jeu pour rivaliser avec son adversaire et être irréprochable, notamment dans la finition, comme le rappelle Babillot : On doit corriger ce qui n'a pas fonctionné le week-end dernier car tout n'a pas été parfait. On doit notamment être plus précis dans les zones de marque. Contre Grenoble, on vendange deux essais et face au Racing, cela ne pardonnera pas.

Christophe Urios, le manager du CO va même encore plus loin : Face à Grenoble, on a retrouvé un peu de grinta. On a retrouvé un peu notre force collective et contre le Racing, il faudra avoir cette force collective, beaucoup d'envie mais aussi être intelligent. Sur la puissance, on ne battra pas le Racing. Sur la qualité de nos joueurs, on ne battra pas le Racing. Par contre, on peut les battre en étant bon collectivement et en étant intelligents. Place aux actes...