Il y a du changement à Bayonne...
TOP 14 - L'Aviron bayonnais a enfin gagné un match il y a une semaine lors de la réception de Clermont et peut envisager la passe de deux avec la réception du Stade toulousain lors d'un nouveau week-end de doublon.
Que Toulouse arrive diminué à Jean-Dauger, Bayonne s'en contrefiche. A chacun ses problèmes. Celui de Bayonne était, jusqu’à il y a une semaine, de trouver la recette pour gagner un match. Courage, engagement et un buteur à 100% ont été les ingrédients qui ont permis aux Basques de l'emporter malgré cinquante minutes jouées à 14 contre 15 suite au carton rouge attribué au pilier Ben Broster.
Santa Maria : "Il faut appuyer sur la pédale"
Pour arriver à ce résultat positif, Bayonne a changé, notamment la manière de s'entraîner comme l'indique Baptiste Chouzenoux. On essaie de mettre de l'intensité sur toutes nos séances. On essaie de se rapprocher le plus possible des conditions de match. C'est quelque chose qu'il n'y avait pas forcément l'an dernier ou en début de saison. Le staff essaie de trouver les solutions et ça fait parti des modifications apportées. En début de semaine on se rentre dedans un peu plus que d'habitude. On est un peu plus précis sur notre jeu d'avants et nos ballons portés. Ce sont des choses qui se travaillent dans le dur. Il y a la technique, mais 90% c'est l'engagement et c'est ce qu'on travaille la semaine. Les oppositions sont un peu plus fortes. On est plus dans des situations de match réel, insiste l'ailier Julien Jané.
Après un début de championnat catastrophique en terme de résultat, Bayonne a peut-être trouver la formule qui lui permettra d'exister le plus longtemps possible dans ce Top 14. Le staff a décidé d'accélérer. Ce que confirme l'entraîneur de la défense Simone Santa Maria. Il y a un petit moment d'adaptation au championnat. Un petit changement à l'entraînement ça fait aussi du bien. Ça sort de la routine. C'est très intéressant surtout de voir la concentration et la conviction que les joueurs mettent. On met de l'intensité, de l'engagement, de la bonne humeur et beaucoup d'intensité. Soit on s'assoit et on est content de ce qu'on a fait, soit on va chercher encore plus haut. Il faut être convaincu de ça. Il faut appuyer sur la pédale.
Chouzenoux : "On n'a plus le choix. On est toujours dernier"
La manière de s'entraîner change, et l'état d'esprit du collectif aussi. Ça fait plusieurs matches que l'on dit qu'on n'a plus le choix il faut qu'on gagne. Ça n'a pas été toujours le cas, souligne Baptiste Chouzenoux. On s'était dit contre Clermont que c'était le match de la dernière chance et on l'a gagné. Là c'est le même discours et ce le sera pendant un bon moment. On n'a plus le choix. On est toujours dernier.
Si les Bayonnais étaient restés sur leur petit nuage après leur victoire face à Toulon lors de la première journée, cette fois point d'euphorie après la victoire contre Clermont et avant la réception de Toulouse dimanche. Là on est très content mais on est plus sur la réserve, souligne le troisième ligne. Les Bayonnais restent concentrés sur leur objectif de remporter deux matches de suite et rappeler ainsi à Grenoble, Pau ou encore Lyon qu'ils sont encore vivants. On a toujours eu l'espoir. Cette victoire contre Clermont a juste confirmé qu'on était capable. On a pris de la confiance et on en avait besoin. On a su bien réagir dans la difficulté. C'est bien d'avoir montré du caractère. Mais il faut confirmer dimanche contre Toulouse sinon ça n'aura servi à rien, conclut Julien Jané. Voilà Toulouse prévenu.
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