"Il ne faut pas se cacher, on n'est pas bon" - Le Top des déclas

Franck Azéma (manager de Clermont)

A égalité au score à un quart d'heure de la fin, les Clermontois ont finalement craqué sur la fin (26-16).

La constance, sur ce genre de match, il faut l'avoir 80 minutes, 60 ça ne suffit pas.

Christophe Urios (manager de Castres)

Alors que les Tarnais étaient bousculés par les Auvergnats, leur salut est venu du banc et notamment l'entrée du duo Dupont-Urdapilleta.

La bascule de ce match s'est faite sur le coaching. Ceux qui sont entrés ont amené de l'énergie, de la vitesse.

Vincent Etcheto (manager de Bayonne)

Le match nul concédé à domicile contre Pau ne fait pas les affaires des Basques, derniers du classement. Mais ils ne veulent pas abdiquer pour le maintien.

Les joueurs sont déçus mais on va revenir lundi en se disant qu'on va aller faire un résultat à Toulon. On va se le répéter pendant les 10 heures de bus pour aller là-bas.

Thomas Bianchin (talonneur de Pau)

Inarrêtables depuis 6 matches, les Béarnais n'ont pu faire mieux qu'un match nul à Bayonne.

On n'a pas fait grand-chose ce soir (samedi, ndlr). Je pense même qu'on passe un peu à côté de notre sujet.

Laurent Labit (coentraîneur du Racing 92)

Réduits à 14 après le carton rouge de Masoe dès la 5e minute, les Franciliens n'ont jamais pu lutter à armes égales à Grenoble.

On a encaissé un essai à 13, dans une situation plus que litigieuse. Ça fait cher la soirée. Je relève le formidable état d'esprit de notre équipe [...] On va faire front.

Bernard Jackman (directeur sportif de Grenoble)

Du côté des Isérois, on a également un avis sur l'expulsion de Chris Masoe.

Le carton rouge ? Il est sévère, mais je comprends pourquoi l'arbitre prend cette décision. C'est la nouvelle interprétation des règles. Plaquer haut, c'est prendre un gros risque aujourd'hui. L'arbitre n'a eu pas le choix, même si le rugby est un sport de collision.

Nicolas Godignon (manager de Brive)

Cette fois, les Corréziens n'ont été handicapés par leur indiscipline. Et ils ont logiquement battu les Toulonnais (15-5).

On nous montre souvent du doigt en disant qu'on est indiscipliné, souvent à juste titre d'ailleurs, aujourd'hui on a eu la chance d'avoir, je pense, pris les pénalités qui étaient les nôtres sur des fautes qu'on a faites mais il n'y a pas eu de pénalité de réputation et ça c'est appréciable.

Eric Escande (demi de mêlée de Toulon)

Pour les Varois, l'heure est la prise de conscience après une prestation ratée.

Si on est dans les six c'est bien mais il faut voir ce qu'on fait sur le terrain. Il ne faut pas se cacher, on n'est pas bon, donc que dire à part travailler encore et faire le dos rond en espérant que des jours meilleurs arrivent.