Dusautoir : "C'est dans la logique des choses un jour d'arrêter..."
TOP 14 - L'ancien capitaine des Bleus, le troisième ligne Thierry Dusautoir, dont la carrière s'est achevée samedi soir, a estimé que le Stade Toulousain était pour lui comme "une deuxième famille" et regretté de partir sur une saison si difficile.
Que vous est-il passé par la tête quand vous êtes sorti et que vous avez été ovationné ?
Thierry DUSAUTOIR : J'étais ému et à l'écran géant j'ai vu ma mère, ma soeur, mon frère. Ça m'a touché, on m'a fait une très belle surprise, il y avait tous mes amis d'enfance qui m'ont amené au rugby. C'est la fin du cycle car dans les tribunes ce soir (samedi, NDLR) il y avait les personnes qui un jour m'ont amené sur un terrain. Ça a été une soirée vraiment géniale et en plus on a gagné. C'est dans la logique des choses un jour d'arrêter ce qu'on a commencé. J'ai décidé d'arrêter il y a quelques temps car je sentais que c'était le moment pour moi. J'avais plus envie de m'investir dans d'autres projets, je ne sais pas s'il y a vraiment un bon moment pour arrêter mais c'est certain que j'aurais préféré partir sur une saison plus intéressante en terme de résultats, de production de jeu. Après, si je l'avais connu, est-ce que j'aurais eu envie de partir aussi ? C'est le serpent qui se mord la queue. Je n'ai pas envie de résumer seize ans de carrière à cette dernière année. J'ai envie de penser à toutes les personnes que j'ai rencontrées au cours de ma carrière et qui m'ont aidé à vivre des moments vraiment fantastiques.
J'ai l'habitude de parler de la finale de la Coupe du monde 2011 car c'était à la fois le plus beau et le pire
Si vous deviez garder un souvenir dans votre carrière ?
T.D : C'est difficile mais j'ai l'habitude de parler de la finale de la Coupe du monde 2011 car c'était à la fois le plus beau et le pire car on a été très proches d'être champions et ce jour-là on n'avait rien à se reprocher. Ça reste un moment vraiment gravé dans mon esprit.
Je considère le Stade toulousain comme une deuxième famille
Vous avez connu de nombreux clubs mais Toulouse reste quand même à part ?
T.D : C'est mon club de coeur, j'ai joué onze ans ici, j'ai vécu des moments exceptionnels avec de très grand joueurs : Yannick Nyanga, Pato Albacete, Jean Bouilhou, William Servat, Yannick Jauzion... La liste est vraiment longue, c'est une chance dans une carrière d'avoir pu rencontrer ces personnes-là. Je considère le Stade toulousain comme une deuxième famille.
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