"C’est maintenant que l’on va voir si Toulouse est une grande équipe…"
TOP 14 - Battus cinq fois lors de leurs six derniers matches de championnat, les Toulousains sont au bord du précipice avant de défier Toulon à Marseille, dimanche (17h). Les phases finales, ils y croient pourtant…
Pourquoi ? Parce que se sont des compétiteurs. Parce qu’ils ne veulent pas que les anciens quittent le club sans phases finales. Parce qu’il ne faudrait qu’un déclic pour inverser la tendance. Cela fait beaucoup et peu à la fois, mais eux y croient. En chœur. Battus six fois lors de leurs sept derniers matches, éliminés sèchement en Champions Cup sur la pelouse du Munster samedi dernier (16-41), avant-dernière équipe au classement de la phase retour en Top 14, les Toulousains n’ont pourtant jamais été aussi près de manquer le rendez-vous des phases finales pour la première fois depuis 41 ans.
Le classement, tout le monde le connaît. Il reste quatre matches et même si on n’a plus notre destin en main, on se doit de croire en nous jusqu’au bout résume Samuel Marques. Le demi de mêlée toulousain convoque même le glorieux passé d’un club aujourd’hui en souffrance : C’est maintenant que l’on va voir si on est une grande équipe. Avez-vous l’impression d’en être une lui a-t-on demandé ? On a tout pour le devenir a-t-il répondu.
Prendre au moins 13 points lors des 4 derniers matches…
Il va falloir faire vite alors. Dixième avec cinq points de retard (et une différence particulière défavorable) sur Pau, sixième, on n’a plus le droit à l’erreur affirme ainsi Cyril Baille. En onze déplacements cette saison, Toulouse ne s’est imposé qu’à Pau (10-24) et sur la pelouse du Stade Français (15-18). Une dixième défaite dimanche scellerait sans doute définitivement son sort.
Alors que ça le fait chier de voir le Stade dixième, le pilier gauche international confirme qu’en cas de défaite à Toulon, ce sera quasiment mission impossible. C’est moins l’avis d’Ugo Mola pour lequel ces dernières années, la qualification s’est jouée aux alentours des 60 points et se sera sans aucun doute encore le cas cette année.
Il en manque treize aux Toulousains pour atteindre cette barre. Sans trois victoires, ce sera impossible estime donc pour sa part le manager général. Si son équipe peut légitimement viser les cinq points face à Bayonne lors de la dernière journée, elle devra donc battre le Racing 92 le week-end prochain au Stadium et s’imposer soit à Toulon, soit à Castres. La marge est quand même étroite...
Ce groupe a autre chose dans le fût que ce qu’il a montré... (Mola)
Et comment faire pour y croire aujourd’hui plus qu’hier ? Si on prend les six, sept derniers matches, ça semble très compliqué, si on prend ceux d’avant la période internationale, on peut se dire que ce n’est pas infaisable affirme Mola. On a pris beaucoup de coups et on attend toujours une réaction en terme de résultats mais dans l’état d’esprit, personne n’a capitulé et ce groupe a autre chose dans le fût que ce qu’il a montré positive aussi le manager général toulousain.
Parviendra-t-il enfin à le démontrer dimanche ? Face au RCT, qui lors du match aller s’était imposé au Stadium avec le bonus offensif (12-35), l’objectif sera d’abord d’entretenir le rêve le plus longtemps possible. Redorer notre blason veut croire Yann David, de retour après une commotion alors que les Toulousains devront faire sans Yoann Huget, Richie Gray et Jean-Marc Doussain.
Pour chasser la sinistrose et entretenir ce fameux rêve, les Toulousains peuvent toujours jeter un coup d’œil dans le rétro : ils restent sur deux victoires consécutives à Toulon. Enfin, plutôt à Nice la saison dernière (10-12) et à Marseille, déjà, en 2015 (24-34). On n’est pas sorti de la course donc il n’y a pas de raison de ne pas y croire conclut Mola. Tant qu’il y a de l’espoir…
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