L’antisèche : Si seulement le Stade français avait eu un buteur...

Par Rugbyrama
  • Hugo Bonneval (Stade français) face à l'UBB - 5 novembre 2016
    Hugo Bonneval (Stade français) face à l'UBB - 5 novembre 2016
  • Hugo Bonneval (Stade français) face à l'UBB - 5 novembre 2016
    Hugo Bonneval (Stade français) face à l'UBB - 5 novembre 2016
  • Hugh Chalmers (Bordeaux-Bègles), auteur d'un essai contre le Stade français
    Hugh Chalmers (Bordeaux-Bègles), auteur d'un essai contre le Stade français
  • Sergio Parisse (Stade français) face à l'UBB - 5 novembre 2016
    Sergio Parisse (Stade français) face à l'UBB - 5 novembre 2016
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TOP 14 - Sans ouvreur et buteur de métier, le Stade français a laissé en route la bagatelle de 11 unités au pied. Il y avait clairement la place pour ne pas revenir bredouille de ce déplacement en Gironde. Et ce même après un premier acte raté. Notre antisèche.

Le jeu : Le Stade français a trop gaspillé

La curiosité de cette rencontre, c’était de voir quel allait être le comportement du buteur parisien ? Williams puis Bonneval s’y sont collés et – sans grande surprise – ils se sont montrés défaillants. Pas moins de 11 unités laissés en route, c’est bien trop important, surtout en déplacement. Bordeaux-Bègles, lui, a fait preuve de bien plus d’efficacité. Et l’affaire était presque entendue à la pause avec une avance de 20 longueurs. Mais privés de ballons en seconde période, les hommes de Raphaël Ibanez ont été contraints de défendre. Diminuée elle aussi par de nombreuses absences, l’UBB a plié, rompu à deux reprises mais su planter un contre assassin après un ballon perdu par les Parisiens sur un temps fort. Bref, vous l’aurez compris, Paris a vraiment gaspillé.

Hugo Bonneval (Stade français) face à l'UBB - 5 novembre 2016
Hugo Bonneval (Stade français) face à l'UBB - 5 novembre 2016

Les joueurs : Chalmers aérien, Waisea bien seul

L’homme du match, c’est Chalmers. Le troisième ligne bordelais a rayonné dans les airs et sorti une excellente première mi-temps, marquant un essai avant d’être décisif sur celui de Rey. Ce dernier a également tiré son épingle du jeu. En plus d’un essai, il est l’auteur de ce contre magnifique conclu par Lesgourgues. Buttin a beaucoup entrepris derrière.

Hugh Chalmers (Bordeaux-Bègles), auteur d'un essai contre le Stade français
Hugh Chalmers (Bordeaux-Bègles), auteur d'un essai contre le Stade français

Côté parisien, Waisea s’est avoué bien trop seul. L’ailier parisien a marqué un essai et créé des brèches dans la défense parisienne. Genia s'est démené mais n'a pas su forcer la décision alors que Bonneval a (logiquement ?) souffert au poste d’ouvreur. Vraiment pas habitué, il a eu du mal dans l’animation même s’il s’est montré volontaire. Paul Williams n’a pas sorti le meilleur match de sa carrière.

Le moment qui aurait pu tout changer : Et Pyle a perdu le ballon…

62e minute de la rencontre : les Parisiens sont dans les 22 mètres de l’UBB. Hugh Pyle hérite alors du ballon mais le laisse échapper au contact. La sentence ne met pas longtemps à tomber. Après une belle relance et une percée de Julien Rey, c’est Yann Lesgourgues qui inscrit un essai assassin, moins de 30 secondes après la récupération de balle des Girondins. Le score était alors de 30-19 et Paris refaisait petit à petit son retard.

Quand ça fait 10 minutes que t'es dans les 22 adverses puis tu te prends un vieux contre #UBBSFP #Top14 pic.twitter.com/y0hyi8zjxM

— Le Justicier Ovale (@JusticierOvale) November 5, 2016

Le tweet nostalgique

Tres agréable de regarder jouer Julien Rey, tête haute et ballon à deux mains.Dix kilos de + et on dirait qu'il a des faux airs de Jauzion

— Wilfried Templier (@WilTemplier) November 5, 2016

La stat : 0

Le Stade français est la seule équipe de l’élite à ne pas avoir encore gagné de match à l’extérieur en 2016. Cela correspond à 15 rencontres (et une de plus fin 2015). Leur dernier succès à l’extérieur remonte au 29 novembre 2015, à Grenoble (19-21).

La décla : Gonzalo Quesada (Stade français)

.@GonzaloQuesada "Trop peu de ballons en 1ère période. Le discours au vestiaire a porté mais on a manqué de maîtrise." #UBBSFP pic.twitter.com/Mfv5OTFJIh

— UBB Rugby (@UBBrugby) November 5, 2016

La question : Paris avait-il les moyens de faire mieux ?

Oui, clairement. Pourtant, la situation semblait bien mal embarquée pour les Parisiens. Pour ce déplacement en Gironde, Gonzalo Quesada avait dû se passer de plusieurs éléments cadres (Plisson, Bosman, Steyn, Dupuy, Camara, Slimani, Lakafia, Doumayrou...). Des absences qui ont poussé le directeur sportif à aligner Hugo Bonneval à l’ouverture, un poste inhabituel pour l’arrière international.

Sergio Parisse (Stade français) face à l'UBB - 5 novembre 2016
Sergio Parisse (Stade français) face à l'UBB - 5 novembre 2016

Avec un retard de vingt points à la pause (27-7), on pouvait d’autant plus s’inquiéter pour les joueurs de la capitale. Mais ils ont réussi à revenir à 27-19, monopolisant même largement le ballon dans le second acte. Nous n’irons pas jusqu’à dire que les coéquipiers de Sergio Parisse n’étaient pas loin de l’emporter en Gironde mais ils regretteront très certainement les 11 points laissés au pied (3 pénalités et 1 transformation) ainsi que les deux essais refusés à Genia (68e) et Bonneval (76e). Le Stade français n’a pris qu’un seul point hors de ses bases depuis le début de la saison, il avait largement les moyens d’en arracher un de plus ce samedi.

F.P et C.M

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