Castres s'envole vers une demi-finale

  • Rory Kockott (Castres)
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  • Armand Batlle (Castres)
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Au terme d'un match fou, les hommes de Christophe Urios sont venus à bout des Toulousains à Ernest-Wallon (11-23). Le Castres Olympique retrouvera le Racing 92 en demi-finale, samedi prochain.

Il ne faisait décidément pas bon de recevoir dans ces barrages. Comme Lyon la veille à Toulon, Castres a réussi l’exploit hors de ses bases en battant le Stade toulousain (11-23). Une victoire des plus logiques tant les Rouge et Noir ont été réduits à l’impuissance pendant une heure avant qu’un carton rouge contre Jenneker ne donne un brin de suspense à la fin de match. Mais les Tarnais s’étaient mis suffisamment à l’abris avant grâce notamment à deux essais de Batlle (12e, 44e). Ils joueront la demi-finale samedi prochain face au Racing 92.

Armand Battle allume la première mèche dans le match ? #STCO #barrages

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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) May 19, 2018

Le CO a dû attendre quarante ans pour trouver un entraîneur qui sache y faire dans la ville rose. À croire que cela vallait le coup de patienter puisque, pour la deuxième fois de la saison, Christophe Urios a su mener son équipe à la victoire chez le voisin haut-garonnais. L’ancien manager d’Oyonnax a surtout su bien préparer ses hommes au combat, comme cela avait été le cas l’an dernier en barrage à Toulon mais avec moins de réussite (26-22). Saignants, très engagés dans les rucks, les Castrais ont asphixié Toulouse pour son retour en phase finale après la dernière saison blanche.

Castres a tenu bon à quatorze

Incapable de se créer des occasions franches en première période (6-13) et handicapé par une touche fébrile, qui a d’ailleurs été à l’origine du premier essai de Battle (12e), le Stade toulousain a vu définitivement le train s’éloigner en ne redressant pas immédiatement la barre en seconde période. Le temps pour Batlle de s’offrir un doublé (44e) et pour Kockott de passer une pénalité (49e).

Armand Batlle (Castres)
Armand Batlle (Castres)

La donne a légèrement changé quand Jenneker, agacé par un mauvais geste de Médard, lui a répondu par deux coups de poing au visage (59e). Une brutalité synonyme d’exclusion et qui, couplée à l’essai en force de Ghiraldini quelques secondes plus tôt, a laissé entrevoir l’espoir d’une remontée aux hommes d’Ugo Mola. Un rêve contrecarré par de trop nombreuses fautes de mains, notamment après contact, signe aussi de la forte pression défensive du CO. Un étau dont le Stade toulousain n’a jamais vraiment réussi à se défaire.

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— Stade Toulousain (@StadeToulousain) May 19, 2018
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