Cette saison, le Racing 92 a les clés du CO

  • Juan Imhoff (Racing) contre Agen
    Juan Imhoff (Racing) contre Agen
  • Teddy Iribaren (Racing 92)
    Teddy Iribaren (Racing 92)
  • Teddy Thomas (Racing 92)
    Teddy Thomas (Racing 92)
  • Laurent Labit (Racing 92)
    Laurent Labit (Racing 92)
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Castres et le Racing 92 se sont croisés quatre fois cette saison, Top 14 et Champions Cup confondus. Avec trois victoires, les Franciliens ont montré qu’ils savaient manœuvrer les Tarnais.

S’il est bien une équipe que Laurent Travers et Laurent Labit n’avaient pas besoin d’étudier des heures à la vidéo cette semaine, c’est Castres. Les deux hommes la connaissent par cœur, d’une part parce qu’ils gardent toujours un œil attentif sur ses résultats, et d’autre part parce qu’ils l’ont déjà affrontée quatre fois cette saison. "On les a reçus à Colombes en début de championnat et, déjà, cette équipe a montré qu’elle était à l’aise à l’extérieur, se souvient Labit. Elle nous avait beaucoup perturbé, notamment en première période et c’est l’entrée de Teddy Iribaren qui a changé le match en notre faveur". C’était lors de la première journée et le Racing 92, mené 18-10 à la pause, avait réussi à renverser la vapeur en seconde période (25-21).

Teddy Iribaren (Racing 92)
Teddy Iribaren (Racing 92)

Castres a relancé le Racing dans son aventure européenne

Les deux clubs se sont retrouvés dans la poule 4 de Champions Cup au cœur du mois de décembre pour une double confrontation décisive pour la qualification. Les Franciliens devaient prendre le maximum de points pour rester en vie et la première manche, frustrante pour le Racing, fut perdue de peu (16-13), notamment à cause d’un en-avant improbable de Teddy Thomas dans l’en-but.

Teddy Thomas (Racing 92)
Teddy Thomas (Racing 92)

"Cette défaite était de notre faute car nous n’avions pas su concrétiser nos occasions. Ils sont venus la semaine suivante chez nous sans trop savoir s’ils devaient jouer le coup à fond. Ils n’étaient pas venus avec de grosses intentions et nous devions prendre le bonus en vue de la qualification. Cela a donné notre victoire la plus large de la saison contre eux". À quatorze tout le dernier quart d’heure suite au premier carton rouge en carrière de Juan Imhoff, les Racingmen avaient été chercher ce bonus offensif si important à l’heure des comptes. Le véritable point de départ d’un parcours qui les a menés jusqu’en finale.

On espère que la logique sera respectée

En janvier, de retour à Pierre-Fabre pour le compte de la quinzième journée de Top 14, le Racing 92 n’a cette fois pas lâché sa proie (13-18), malgré une fin de match difficile : "On a passé les cinq dernières minutes dans nos 22 mètres à défendre notre ligne, se rappelle l’entraîneur des arrières francilien. On a fait preuve de beaucoup de solidarité et de solidité sur le plan mentale pour ne pas encaisser cet essai qui nous aurait enlevé la victoire". Soit, au total, trois victoires du Racing et une défaite facilement évitable sur quatre confrontations. Sur ces trois succès, le CO a marqué tous ses essais dans la première demi-heure tandis que le vice-champion d’Europe a inscrit 55% des siens (5 sur 9) dans la dernière demi-heure.

Laurent Labit (Racing 92)
Laurent Labit (Racing 92)

L’illustration chiffrée de la capacité des Altoséquanais à construire patiemment leurs parties de bras de fer avec les Tarnais. Et pour ce cinquième rendez-vous, la fraîcheur sera a priori du côté des Ciel et Blanc comme l’explique Laurent Labit : "Ils ont disputé un match éprouvant samedi dernier en barrage et il est aussi prévu une forte chaleur à Lyon pour cette demie. On espère donc que, plus le match avancera, plus on amènera les Castrais dans leurs retranchements. On espère aussi que la logique par rapport à la saison sera respectée, comme elle l’a été en barrage quand Castres a éliminé le Stade toulousain après l’avoir battu deux fois cette année. On peut considérer qu’on a pris un ascendant sur le CO avec ces trois victoires en quatre matchs mais ce n’est pas ça qui nous donnera la qualification". Après tout, les Castrais ont déjà prouvé qu’ils étaient plein de surprises.

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