Corrihons : "Jouer une accession en Top 14 sur 80 minutes était inespéré il y a quelques mois"

  • Franck Corrihons, ancien entraîneur de Grenoble
    Franck Corrihons, ancien entraîneur de Grenoble
  • Franck Corrihons, ancien entraîneur de Grenoble et spécialiste du rugby à VII
    Franck Corrihons, ancien entraîneur de Grenoble et spécialiste du rugby à VII
  • Dewald Senekal (coach des avants de Grenoble) - 2017
    Dewald Senekal (coach des avants de Grenoble) - 2017
  • Loïc Godener (Grenoble) vs Massy le 05/01/2018
    Loïc Godener (Grenoble) vs Massy le 05/01/2018
Publié le
Partager :

Avec le traumatisme de la descente en fin de saison dernière et le départ de vingt-deux joueurs, Grenoble repartait de loin. Aujourd’hui, le FCG a une opportunité de pouvoir remonter en élite un an après l’avoir quitté même si ce sera compliqué samedi (14h47) contre Oyonnax.

Comme face à Perpignan, Grenoble ne part pas favori samedi (14h47, le coup d’envoi a été décalé de deux minutes) face à Oyonnax. Cette rencontre de barrage pour l’ultime billet en Top 14 la saison prochaine, l’USO la cible depuis des semaines. "Oyonnax est en mode maintien depuis le début de la saison", souligne Franck Corrihons, directeur technique du FCG. "Depuis quelques mois maintenant, cette équipe s’est donné la chance de pouvoir jouer ce match de barrage alors que c’était difficile pour elle en début de saison. Elle est sur une très bonne dynamique. Battre Toulon, gagner à Clermont et à Bordeaux, ce n’est pas donné à tout le monde. Elle est mentalement armée pour faire un gros match samedi à Grenoble."

Franck Corrihons, ancien entraîneur de Grenoble et spécialiste du rugby à VII
Franck Corrihons, ancien entraîneur de Grenoble et spécialiste du rugby à VII

L’importance de l’aspect mental

"Oyonnax est une équipe joueuse. Sur la deuxième partie de la saison, elle a construit ses victoires en tenant le ballon, en faisait bouger ses adversaires. À partir de la conquête en touche, elle aime faire des mauls pour avancer",complète Dewald Senekal, l’entraîneur des avants grenoblois. "Pour moi, ça va se jouer surtout sur la discipline. En finale, on a fait quelques petites fautes notamment dans les zones de rucks qui étaient inutiles. Dans ce genre de matchs, il ne faut pas jouer à quatorze. Et bien sûr on doit répondre présent en mêlée."

Dewald Senekal (coach des avants de Grenoble) - 2017
Dewald Senekal (coach des avants de Grenoble) - 2017

Contrairement à la finale de Pro D2 à Toulouse où l’Usap a pu compter sur une marée sang et or dans les tribunes, Grenoble aura cette fois l’avantage de disputer ce match devant son public du stade des Alpes. "J’espère que cela va nous porter et nous donner ce supplément d’énergie", souhaite l’ailier Lucas Dupont. "On vient d’enchaîner un mois avec trois matchs à haute intensité avec beaucoup de pression. Forcément on y laisse de l’énergie, de l’influx. Par rapport à ça le match de demain n’est pas facile mais après comme il y a une super carotte au bout, c’est la tête qui prend le relais."

Il faut jouer notre jeu et tenter le coup à fond (L. Godener)

"Il faut jouer notre jeu et tenter le coup à fond", indique le troisième ligne Loïc Godener. "On n’a rien à perdre. Pour nous, c’est un match de montée alors que pour Oyonnax c’est un match pour ne pas descendre. La pression, c’est l’USO qui l’a le plus. Sur quatre-vingts minutes, tout peut arriver."

Loïc Godener (Grenoble) vs Massy le 05/01/2018
Loïc Godener (Grenoble) vs Massy le 05/01/2018

À la suite de la relégation en Pro D2, ce n’était pas gagné d’avance de retrouver le FCG dans cette position en fin de saison. "La descente a été un vrai traumatisme, avec le départ à l’intersaison de vingt-deux joueurs et d’un staff tout entier. C’était une reconstruction profonde", rappelle Franck Corrihons. "Jouer une accession en Top 14 sur quatre-vingts minutes était inespéré il y a encore quelques mois. On y est. Cela prouve que la saison est réussie. Maintenant il faut la conclure de la meilleure des façons samedi à Grenoble."

Compte tenu de ce contexte de départ, l’ancien entraîneur des trois-quarts grenoblois estime que le FCG réaliserait pratiquement un exploit s’il parvenait à retrouver le Top 14 un an seulement après en être descendu. "Ce serait une performance quasiment unique et incroyable. On se rend compte dans l’historique assez récent que les équipes qui sont remontées en une saison sont souvent celles où il y avait quasiment les mêmes joueurs et le même encadrement, à l’instar d’Oyonnax l’année dernière. Comme je l’ai dit, ce n’était pas notre cas."

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?