Souvenirs de demies...

2 juin 2012 - Toulouse 24 - 15 Castres - La seule défaite

C'est la première demi-finale disputée par l'infatigable capitaine du CO. Et pourtant, c'est peut-être celle dont il garde le moins de souvenirs ou peut-être celle dont il veut le moins se souvenir... La cause ? Le scénario de la rencontre. Une défaite cruelle face au rival toulousain alors que les Castrais avait tout pour l'emporter.

Qui ne se souvient pas de cet incroyable retour de Vincent Clerc sur l'ailier Max Evans pour empêcher l'Ecossais d'inscrire un essai qui aurait certainement propulsé les Tarnais en finale... ? Entré en jeu à la 61e, Rodrigo Capo Ortega n'a pas changé l'issue de la rencontre. "On bat Montpellier en barrages et on perd contre le Stade toulousain au Stadium. C'est un match que nous aurions pu gagner mais cela n'est pas arrivé. Pour moi, 2012 est passé. Je préfère me souvenir des bons moments."

25 mai 2013 - Clermont 9 - 25 Castres - L'apothéose

Mais pour l'Uruguayen, les deux demi-finales suivantes seront plus souriantes. "L'année d'après, on bat encore Montpellier à la maison en barrages et on va jouer notre demi-finale à Nantes contre Clermont. On gagne le match et ensuite, on est champion de France en battant Toulon en finale. Battre Clermont en demie pour arracher son billet pour la finale a été quelque chose d'extraordinaire pour nous. À ce moment-là, on s'est dit qu'on allait jouer la finale du Top 14 au stade de France. Pour nous, c'était un truc incroyable, quelque chose de magique. On n'en revenait pas. C'est toujours difficile d'exprimer ce qu'on ressent dans ces moments mais c'est fou".

17 mai 2014 - Montpellier 19 - 22 Castres - La force du groupe

"Cette année, on finit sixième de la phase régulière. En barrages, on bat Clermont au stade Michelin et on affronte Montpellier à Lille en demi-finale. Mais cette fois-ci, on perd contre Toulon en finale du championnat".

"Je me souviens encore de notre saison. On avait fait le dernier match à Bayonne et on avait pris cher. On n'était pas au mieux. On se qualifie tout juste parce que le Stade français avait failli battre Toulon à Mayol. Et pourtant, on est allé battre Clermont au Michelin... À cet instant, on s'est tous dit qu'on ne pouvait pas s'arrêter en demi-finale et qu'on devait battre Montpellier pour aller en finale. Et c'est ce que nous avons fait !".