Le coup de canon de Toulon, la remontada de Perpignan... Les cinq infos du week-end

Toulon mate La Rochelle , Oyonnax et Agen ne s'avouent pas vaincus

Invaincus depuis 21 matchs à Marcel-Deflandre, le Stade Rochelais a baissé pavillon (20-27) face au RCT dimanche après-midi au terme d'un match de haut niveau. Malgré leur indiscipline criarde du début de match, même avec un véritable exploit du talonneur Pierre Bourgarit et un essai de 50 mètres, Toulon a eu le mérite de s'accrocher, dans le sillage d'un Semi Radradra une nouvelle fois brillant. Ajoutez à cela la domination des Varois en mêlée fermée en deuxième mi-temps et la rentrée décisive d'Anthony Belleau et Toulon s'offre un succès de référence. Pour les Maritimes, le déchet dans le jeu au pied (trois échecs pour Lamb, un pour James) fut préjudiciable.

Dans le bas du classement, la lutte se poursuit. En déplacement, Agenais et Oyonnaxiens ont réussi à s'exporter avec réussite au Stade français (34-36) et chez le champion de France clermontois pour qui rien ne va plus(12-16). Comptablement, Agen fait la meilleure opération puisque les Lot-et-Garonnais profitent de la défaite de Brive à Toulouse (45-28) pour s'emparer de la 12ème place, à un point du Stade français, 11ème.

Perpignan assoit sa domination, Béziers s'accroche à sa sixième place

C'était le choc des cadors à Sapiac samedi. Et il a tenu toutes ses promesses. Dans une cuvette surchauffée, les Catalans ont renversé la vapeur pour s'offrir un septième succès à l'extérieur (20-22). Le tout dans une fin de match haletante, où ils ont remonté près de 80 mètres ballon en main pour porter l'estocade fatale sous les poteaux des Vert et Noir par Enzo Selponi. Surtout, ils ont marqué les esprits face à un concurrent direct pour les phases finales et l'accession au Top 14.

Terminer premier cette saison ne les assure de rien quant à la montée, si ce n'est une place en demi-finale à domicile mais à six journées de la fin de la phase régulière, l'Usap a montré qu'il faudrait compter sur elle plus que jamais. Avec 81 pts au compteur, les Sang et Or prennent une sérieuse sur l'une des deux premières places. Montauban va devoir désormais regarder sérieusement dans son rétro, Mont-de-Marsan, troisième et tombeur de Biarritz (29-3) n'étant plus qu'à deux points.

Dans la bataille pour la sixième place qualificative pour les phases finales, Colomiers marque le pas en s'inclinant sur sa pelouse contre Béziers (13-26). Les Biterrois lancent idéalement la dernière ligne droite. Ils recevront ce dimanche à la Méditerranée Bayonne vainqueur de Carcassonne (52-26), à leurs basques avec 1 point de retard sur l'ASBH.

Les Crusaders étrennent avec succès leur statut de champion

Le Super Rugby a repris ces droits depuis un peu plus de dix jours et la deuxième journée s'est tenu le week-end dernier. Champions en titre, les Crusaders faisaient leur entrée en lice face aux Chiefs dans un choc 100% néo-zélandais. Les partenaires de Kieran Read n'ont pas loupé leur premier rendez-vous, s'imposant confortablement (45-23). La petite surprise de la journée est venue d'Afrique du Sud avec la victoire des Bulls sur les Hurricanes (21-19).

Les London Irish mettent fin à une série de 14 défaites consécutives

Fermant la marche du championnat avec seulement 11 points en 15 journées, les London Irish étaient promis à une relégation. Lors de la première journée de championnat, ils s'étaient imposés 39-29 contr les Harlequins et depuis plus rien. Jusqu'à ce dimanche. Opposés aux Worcester Warriors, premier non-relégable, les Londoniens s'imposent 22-9, grâce à un essai de van Zyl. Tous les espoirs sont permis pour les locaux, mais ils comptent encore 12 points de retard sur leurs adversaires du jour.

Fédérale 1 Élite : Bourg remporte le choc

Pour cette 17e journée de Fédérale 1 poule élite, le premier Provence Rugby se déplaçait chez le 2e, Bourg-en-Bresse. Au terme d'un match défensif, les locaux s'imposent 13-10 et se retrouvent à 10 points de leurs adversaires. Les Aixois, pouvaient s’échapper et compter 20 points d'avance sur le second en ayant joué 14 de leurs 20 matchs. Au lieu de cela, Massip manque la pénalité du match nul, au-delà de la sirène.

Par Enzo Diaz.