Brock James : "Les Toulonnais sont capables de faire ce qu'ils veulent"

Brock, vous vous apprêtez à retrouver Toulon et tout ce que ça rappelle de votre parcours la saison dernière.

Brock James : Je ne suis pas quelqu’un qui aime beaucoup regarder vers le passé, mais il y a la déception de l’année dernière et on sait qu’ils ont gardé beaucoup de leurs caractéristiques. Mais le mauvais souvenir comme le bon, c’est dans le passé.

Quel est votre avis sur le RCT et son début de saison ?

B.J. : Ils ont des joueurs qui sont là avec beaucoup de qualités, aux bons moments. On sait, que comme lors du match éliminatoire (la demi-finale de Marseille perdue 18 à 15, N.D.L.R), ils peuvent en profiter. Ils ont un nouveau visage cette année, ça joue un peu différemment avec de nouveaux entraîneurs. Ça n’a pas trop changé, il y a de bons joueurs à tous les postes, ils sont capables de faire ce qu’ils veulent.

Vous retrouvez les terrains après un mois d’août délicat.

B.J. : C’était un peu frustrant ces problèmes aux ischios. Oui, frustrant parce que j’ai manqué tous les matches de préparation. Jusqu’aux matches de préparation, je m'entrainais, je me sentais très bien. Ça m’a pris plus de temps de retrouver l’équipe.

Après cinq matchs, La Rochelle colle déjà à la tête. Ça vous dit quoi ?

B.J. : Je pense que ça progresse. On a eu deux bons résultats à la maison (Clermont, et Oyonnax, avec bonus offensifs, N.D.L.R) et déjà des résultats à l’extérieur qui sont très bons pour nous (victoires à Brive et Agen). Ça avance. Le recrutement apporte de la fraîcheur dans le groupe, on est un peu plus exigeants cette année envers nous-même sur le terrain d’entraînement. C’est de cette façon que ça a peut-être changé.

On a aussi le sentiment que Toulon, ça ouvre aussi, vous concernant, un mois d’oppositions contre des gros. Vous êtes d'accord avec ça ?

B.J. : Maintenant, c’est compliqué tout au long du Top 14. Il y a quasiment 14 équipes qui sur la journée peuvent gagner, on ne peut pas prendre une équipe à la légère. Ce n’est pas parce qu’on affronte telle équipe qu’on va être plus léger, ou plus sérieux. Ce n’est d’ailleurs pas le style de La Rochelle. On veut gagner chaque match qu’on joue. Je sais que c’est une réponse un peu typique mais franchement, c’est vraiment comme ça à La Rochelle.

Avec au milieu la première participation de votre club à la Champions Cup.

B.J. : Oui, mais on ne peut même pas regarder, il y a encore deux semaines avant ça. On va déjà s’occuper de samedi, et après c’est le Racing qui arrive. Il y a beaucoup de travail à faire avant de regarder la Champions Cup.