"J’ai dit à Belleau qu’il avait intérêt à monter à Paris en courant" : Le top des déclas de samedi

Guilhem Guirado (talonneur de Toulon)

Touché à la cheville contre Brive (41-24), Anthony Belleau a dû sortir à la mi-temps. De quoi donner quelques frissons à Guy Novès en prévision de la Tournée de novembre, même si les dernières nouvelles de l’ouvreur toulonnais sont rassurantes. Son talonneur et futur capitaine en bleu n’a en tout cas pas attendu le diagnostic médical pour lui faire passer un message, qu’il a relayé sur les ondes de Sud Radio.

Je l’ai vu boiter sous la douche et je lui ai dit que ce n’était rien, que c’était uniquement dans la tête et qu’il avait intérêt à monter à Paris en courant. Je crois qu’il a compris le message

Wesley Fofana (centre de Clermont)

Neuf mois après sa terrible blessure au tendon d’Achille, Wesley Fofana a pu regoûter aux joies du terrain avec une titularisation contre le Stade français (33-10). Le bout d’un long tunnel pour le trois-quarts centre international français, qui s’est exprimé à chaud sur Canal+.

Le sentiment qui prédomine est le grand plaisir de retrouver les copains sur le terrain. Je dois encore retrouver du rythme, j’avais aussi la tremblote sur quelques passes mais cela fait du bien et j’espère maintenant enchaîner

Camille Chat (talonneur du Racing 92)

Malmenés et au pied du mur après l’exclusion de Virimi Vakatawa à la demi-heure de jeu, le Racing 92 a trouvé de grosses ressources mentales pour renverser la vapeur contre l’UBB (29-13). Il a aussi changé son fusil d’épaule, comme l’a expliqué son jeune talonneur sur Rugby+.

On rate complètement la première mi-temps. On n’avançait pas, on jouait n’importe comment, 'à la baballe'. On s’est dit des choses à la mi-temps, on a fait un peu moins de passes en seconde période mais on a enclenché la marche avant et on a avancé

Adrien Buononato (manager d'Oyonnax)

Malgré une bonne première demi-heure, l’USO n’a pu éviter la déroute contre le leader lyonnais (52-18). C’est le cinquième revers d’affilée pour les Oyomen.

La réalité est qu'on a un groupe de Pro D2 qui a été renforcé. Nous n'avons pas de marge. Si un joueur sort du système ou est en-dessous en termes de performance, cela pénalise toute l'équipe