Après la gifle, la remise en question

  • Le groupe de Clermont
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  • Jone Qovu dans l'avancée contre Clermont
    Jone Qovu dans l'avancée contre Clermont
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Humiliés à La Rochelle (51-20), les Clermontois doivent réagir. Sur le long terme. En commençant face à Brive, samedi soir à Marcel-Michelin.

La gifle rochelaise est désormais passée. Sévère, comme un retour brutal sur terre pour des Auvergnats certes champions de France il y a trois mois, mais désormais confrontés à la réalité d'un Top 14 où ils seront attendus sur chaque terrain, sans ménagement. Deflandre restera comme un énorme trou d'air dans la saison auvergnate.

Celui, aussi, d'un coup de gueule mémorable de Franck Azéma. "Cinquante points, d'abord, c'est la honte de ce qu'on a pu livrer. Notamment en première mi-temps. On a été dépassé dans tous les compartiments du jeu : attaque, défense, mêlée, touche… tout. Rien de bon, aucun contenu collectif. Face à telle adversité, ils ne vous mettent pas la tête sous l'eau, ils vous noient !" lâchait l'entraîneur clermontois, franchement remonté.

Jone Qovu dans l'avancée contre Clermont
Jone Qovu dans l'avancée contre Clermont

Jusqu'à préférer ce scénario pleinement défavorable. "Faire semblant, revenir en fin de match pour se dire : 'ce n'est pas si mal, nous avons ramené un point de bonus' Ça ne m'aurait même pas plus. Non. Là, on a chargé. Les choses sont claires. On a chargé et je m'inclus dedans".

Qu'on se pose les bonnes questions pour repartir dans la bonne direction

Passée l'émotion de la rouste, il reste désormais aux Auvergnats à rebondir. Face à Brive, dès samedi à Marcel-Michelin. Mais pas seulement. Azéma toujours : "Je ne veux pas de réaction, la semaine prochaine. La réaction est quelque chose de ponctuel, d'éphémère. Que les mecs s'engueulent chaque lundi après des défaites, ça ne fait pas avancer. Je préférerais qu'on se fixe un objectif précis, pour savoir comment on va se comporter dans les prochaines semaines et les prochains mois. Qu'on se pose les bonnes questions pour repartir dans la bonne direction. Même si ça doit prendre un peu de temps. Parce que ça durera plus longtemps".

Si des choses ne vont pas, il faudra les dire. Quitte à prendre des baffes dans la gueule

Le début de la semaine s'annonce salé en Auvergne. Une réunion était prévue entre les joueurs et le staff, ce lundi. "Si des choses ne vont pas, il faudra les dire. Quitte à prendre des baffes dans la gueule. Et si des critiques me concernent, je suis prêt à les entendre. Aucun problème" prévenait Azéma dès samedi. Avant de se tourner vers Brive avec appétit et en espérant avoir digéré la gifle. "Dans le sport ou dans la vie, c'est dans la difficulté qu'on voit les grands hommes. Ça vaut aussi au rugby. C'est maintenant qu'on va voir si on est une grande équipe" prévient d'ores-et-déjà Alexandre Lapandry.

#Presse #Azema " sentiment de honte par rapport à la prestation de la première période. Dépassés dans tous les domaines. " #SRASM pic.twitter.com/vPkbLkOypy

— ASM Rugby (@ASMOfficiel) September 9, 2017
C'est maintenant qu'on va voir si on est des grands joueurs de rugby

"On a connu un naufrage collectif. Un non-match. Une grosse semaine attend les leaders. C'est dans ces moments-là qu'il faut se lever, ne pas sombrer. On reste une grande équipe. Nous sommes les champions en titre, le titre ne remonte pas à si longtemps. Nous ne sommes pas devenus une petite équipe en deux mois. Il y a eu un non-match, certes. Mais je n'ai pas honte de mon équipe. On est simplement dans la difficulté. C'est maintenant qu'on va voir si on est des grands joueurs de rugby. Et des grands hommes, capables de se relever après une grosse chute". La réception de Brive, pour le centième derby du Massif central de l'histoire, s'annonce musclée.

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