L’antisèche : la guerre des nerfs est remportée par les Castrais

  • Juan Imhoff (Racing 92)
    Juan Imhoff (Racing 92)
  • Supporters Castres
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  • Virimi Vakatawa de Racing - Racing vs Castres
    Virimi Vakatawa de Racing - Racing vs Castres
  • coach Christophe Urios - Castres
    coach Christophe Urios - Castres
Publié le Mis à jour
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Victorieux du Racing 92 (14-19) dans la seconde demie du Top 14 au Groupama Stadium, le Castres Olympique s’est offert un billet pour le Stade de France pour y défier Montpellier. Pour ce faire, les hommes de Christophe Urios ont fait preuve de rigueur et de réalisme.

Le match

Contrairement à la première demie entre Montpellier et Lyon, le Racing et Castres ont offert un duel à suspens, très engagé. Les Castrais ont déjoué les pronostics pour retrouver le Stade de France, après le titre de 2013 et l’échec de 2014. C’est un succès au courage, construit sur une base défensive solide et qui a tenu bon malgré les assauts des Racingmen. Le CO a livré une copie fidèle à ses principes, avec 74% d’occupation dans le camp adverse.

Supporters Castres
Supporters Castres

L’action : Le manque de réalisme du Racing entre les 66e et 74e minutes

Le tournant de cette demi-finale se situe tout juste après le carton jaune contre Julien Dumora pour un plaquage haut sur Juan Imhoff (66’). Pendant 8 minutes, les Racingmen vont obtenir 4 pénalités et enchainer 6 mêlées pour tenter de marquer cet essai qui pouvait leur permettre de revenir à hauteur ou de prendre l’avantage. C’est finalement le pack du CO qui arrive à prendre le dessus, et qui marque alors au fer rouge son adversaire.

Le facteur X : Les Franciliens ont fait preuve de beaucoup trop d’indiscipline

Avec 11 pénalités concédées, le Racing 92 totalise autant de fautes que son adversaire et un essai de plus (2 à 1). Mais Castres a enchainé plusieurs pénalités coup sur coup en défendant sa ligne lors de la longue action entre les 66e et 74e minutes. Le jaune contre Ben Tameifuna (40’) débouche sur la pénalité de Benjamin Urdapilleta qui permet à Castres de prendre l’avantage pour ne plus jamais le lâcher. Cette nervosité s’avère au final rédhibitoire.

Virimi Vakatawa de Racing - Racing vs Castres
Virimi Vakatawa de Racing - Racing vs Castres

La stat’ : Deux essais refusés pour le Racing 92, deux buts manqués par le CO

Louis Dupichot d’abord (14’) puis Teddy Iribaren (57’) se sont vus refuser un essai à la vidéo, Wenceslas Lauret s’étant montré fautif sur la première action et coupable d’un en-avant sur la seconde. Le Racing a manqué de réalisme, à l’image également de la dernière situation du match qui se termine sur un en-avant de Gomes Sa. À l’inverse, Castres a su scorer sur ses temps forts, ne manquant que deux pénalités par Urdapilleta (46’) et Kockott (52’)

La question : Christophe Urios va-t-il réussir son pari d’offrir le Brennus à Castres ?

coach Christophe Urios - Castres
coach Christophe Urios - Castres

Alors que le doute plane sur son avenir à la tête de la formation tarnaise, on sait qu’il avait annoncé un objectif de bouclier de Brennus lors de son arrivée à Castres. "Aller en finale, ce ne serait pas la cerise sur le gâteau, ce serait carrément le cerisier", plaisantait le technicien en veille du match. Que dire alors s’il venait à soulever le bout de bois ? Cela pourrait peut-être signifier la fin d’un cycle, mais il faudra pour cela vaincre l’ogre montpelliérain.

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