Roudil : "Un manque d'enthousiasme dans les 22 mètres adverses"

  • Top 14 - Eliott Roudil (La Rochelle)
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TOP 14 - Une semaine après leur défaite du côté de Bayonne (23-22), les joueurs du Stade rochelais comptaient se racheter à Mayol... manqué ! Eliott Roudil, auteur d'une performance remarquée, et ce malgré le résultat, revient sur la performance de son équipe et insiste sur les manques offensifs.

Rugbyrama : Eliott, c'est une nouvelle défaite pour vous cette saison ; la quatrième en six journées. Comment l'expliquez-vous ?

Elliot Roudil : Le score (23-3) peut sembler sévère, ce soir. Je pense qu'on a plutôt bien joué, et qu'on a même été dominateurs par période, en première mi-temps... On fait le travail et même si nous sommes menés, on est dans les clous au moment de retrouver les vestiaires... Mais en deuxième on ne touche plus un ballon, on ne produit plus de jeu, et dans les 20 dernières minutes c'était catastrophique... On a complètement déjoué...

Vous êtes en supériorité numérique avec le carton jaune de Sébastien Taofifenua (22e). Vous êtes alors dans l'avancée, mais n'arrivez pas à prendre le score. Est-ce à ce moment que la rencontre bascule ?

E.R. : Il n'y a pas que ça... Même à quinze on n'arrive pas à casser le premier rideau défensif. Ensuite, on fait tomber des ballons et pour couronner le tout on prend à notre tour un carton... Pour autant, on ne prend pas d'essai avec la sortie de Jérémy Sinzelle. C'est ce qui est terrible... Après le match on se dit "mais on fait, on n'a jamais vraiment décrochés", mais on s'incline malgré tout. Ça devient pénible...

Que vous manque-t-il en ce début de saison ?

E.R. : On n'est pas loin, on le sent bien... Non je pense simplement qu'il faut se remettre au boulot et qu'on resserre le groupe. Ça va finir par tourner. Aujourd'hui notre plus grand manque est évident : on ne marque pas d'essai. On avance, on progresse, on domine globalement les collisions ; ce tout nous permet de s'installer dans leur moitié de terrain, d'entrer régulièrement dans leurs 22 mètres, mais on ne franchit jamais la ligne d'en-but. On marque trois points aujourd'hui... C'est ridicule, quand on voit le temps passé à pilonner la zone de marque... C'est à nous de marquer des essais.

Qu'est-ce qui va vous permettre trouver la solution ?

E.R. : C'est tout simplement un manque d'enthousiasme quand on est dans les 22 mètres adverses. Quand on est dans une zone de chaos, on doit les mettre à mal... Et ce n'est pas suffisamment le cas en ce début de saison. Il faut vite que ça tourne.

Après six journées, vous êtes douzièmes du Top 14. Ce n'est pas forcément inquiétant en début de saison, mais le symbole est fort...

E.R. : Tout le monde sait qu'une saison de Top14 est longue. Très longue. Maintenant on ne peut pas se permettre de si mal démarrer le championnat, si on souhaite jouer quelque chose au printemps. On a tendance à dire que les dix dernières journées sont les plus importantes, mais si on est décrochés à ce moment-là de la saison, la question ne se posera même pas... Le moindre point va être déterminant. Alors on doit relever la tête, et continuer de bosser.

Comment appréhendez-vous les rencontres qui vous attendent contre Brive et le Racing 92 ?

E.R. : Tout d'abord, ce sont deux matchs à domicile... On n'aura pas le droit à l'erreur... Je pense qu'on a peu trompés nos supporters à Bayonne. Mais pas aujourd'hui. Bien sûr, on a fini par perdre, mais on n'a pas manqué d'investissement, de courage. C'est ce qu'il faudra garder de cette rencontre, si on veut enclencher la marche avant, dès le week-end prochain, contre Brive...

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