Le Stade Français à bout de souffle ?

  • Top 14 - Yoann Maestri (Stade Francais)
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  • Top 14 - Heyneke Meyer (Stade Français) contre Toulouse
    Top 14 - Heyneke Meyer (Stade Français) contre Toulouse
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TOP 14 - En déplacement à Bordeaux-Bègles samedi (20h45), le Stade Français Paris joue gros dans la course à la qualification après trois défaites en quatre matches.

Le classement est presque flatteur. Actuellement 8ème du Top 14 (48 points), à égalité de points avec le Racing 92, le Stade Français commence à tirer la langue. Pour l’instant, rien d’alarmant dans la course aux phases finales. Mais certains indices commencent à inquiéter les observateurs du club parisien. Avec trois revers lors des quatre derniers matches, dont deux à domicile, les Parisiens glissent doucement au classement alors qu’ils se déplaceront samedi soir sur la pelouse d’un concurrent direct à la qualification : Bordeaux-Bègles (6ème, 48 points).

Top 14 - Heyneke Meyer (Stade Français) contre Toulouse
Top 14 - Heyneke Meyer (Stade Français) contre Toulouse

Comment expliquer l’état de forme actuel des hommes de Heyneke Meyer ? Dans l’entourage du club, la préparation physique estivale serait une première explication. "Pour jouer un rugby basé sur la vitesse, il faut être en forme. Et s'entraîner dur. En termes de condition physique, l'effectif était hétérogène. J'aurais pu forcer un peu plus mais certains, qui partaient de très loin, auraient craqué. On y va étape par étape. Cela dit, pour quelques-uns, l'intensité qu'on met dans les entraînements est sans doute ce qu'ils ont connu de plus dur", confiait en octobre dernier le technicien sud-africain dans les colonnes de L’Equipe.

Certains joueurs dans le rouge

Si cette préparation éprouvante a redonné une seconde jeunesse à des joueurs tel que le trois-quarts centre Gaël Fickou, d’autres ont grincé des dents. L’an passé, durant l’intersaison, les internationaux français avaient suivi une préparation particulièrement intense à Marcoussis avec des bienfaits très contrastés. Louis Picamoles ou bien encore Baptiste Serin n’avaient pas caché qu’ils avaient eu du mal à la digérer. La problématique du Stade Français semble aujourd’hui similaire. "Les préparations d’intersaison sont généralement abordées pour réaliser un gros début de championnat mais également pour avoir une caisse suffisante dans la dernière ligne droite de la saison, entre mars et mai. Mais il n’est pas rare de voir des joueurs exploser au cœur de l’hiver. S’ils n’ont pas été habitués à une très grosse de travail, la fin de saison peut leur sembler très, très longue", nous explique un préparateur physique.

Heyneke s’intéresse vraiment aux hommes. Ça aide à croire en soi, à être encore plus combattif

"Le Top 14, c’est un marathon couru par des sprinters", expliquait Heyneke Meyer. Si certains organismes parisiens s’approchent dangereusement de la zone rouge, l’ancien sélectionneur des Springboks fera sans doute appel à son management, où la psychologie tient une place prépondérante, pour dépasser ce coup de mou. "Heyneke s’intéresse vraiment aux hommes. Ça aide à croire en soi, à être encore plus combattif", nous confiait en début de saison le troisième-ligne Chapuis. Avec une fin de saison particulièrement chargée (Castres, Clermont, Racing 92 ou bien encore Montpellier), les Parisiens ne pourront pas se permettre le moindre relâchement mental au risque de vivre une énorme désillusion.

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