Bachelier : "On a honoré le blason"

Premier ballon, première erreur, et premier essai encaissé par l'Usap. Cueillis à froid, les Catalans sont menés au bout d'une minute et vingt secondes de jeu. C'est l'ailier Peter Betham qui vient inscrire les premiers points de cette rencontre. Mais les Perpignanais ne vont pas baisser les bras. Ils vont monopoliser le ballon et gagner une pénalité pour réduire le score. Mais sur le coup d'envoi, les Catalans n'arrivent pas à récupérer correctement le ballon et c'est Wesley Fofana qui vient conclure un magnifique mouvement des trois-quarts. La fougue catalane permettra aux Sang et Or d'inscrire un essai par Enzo Forletta en force, mais derrière, bis-repetitat sur l'engagement. Les Usapistes commettent un en-avant et sur une inspiration de Camille Lopez c'est Arthur Iturria qui vient inscrire le troisième essai des siens. "On fait une première période où l'on s'accroche, réalise Lucas Bachelier à la sortie du match. On fait deux erreurs et on les paye cash. Ils n'ont pas besoin de beaucoup de ballon pour marquer des essais. On réalise la même entame de match que face au Racing en prenant un essai au début, mais cette fois, on a su s'accrocher. On a honoré le blason."

Perpignan craque à la cinquantième

En deuxième période, les Catalans rentrent avec de bonnes intentions et marquent les premiers points avec une pénalité de Jonathan Bousquet. Mais dès qu'arrive la cinquantième, les organismes des Sang et Or souffrent. L'ASM monopolise le ballon dans les quarante mètres catalans, et grâce au sans-faute de Greig Laidlaw face aux perches, les Clermontois prennent le large (16-30 à la 60e). Avant que Peceli Yato conclue la prestation des Jaunard en allant inscrire l'essai du bonus offensif à la 68e. "Le constat est dur et le score aussi, soupirait Tom Ecochard, le capitaine de l'Usap. On n'a pas été ridicule aujourd'hui. Ils nous ont respectés en prenant les points au pied quand ils le pouvaient. Après forcement il y a une différence entre Clermont et nous. Ils ont des joueurs d'exceptions comme Sebastien Vahaamahina qui a été énorme. Mais aujourd'hui, quelque chose s'est passé dans l'état d'esprit. On est conscient qu'il faut s'envoyer plus que d'habitude quand on est quatorzième. Être encore plus dans l'agressivité, arrêter d'être gentil. Ce match peut être un déclic sur ça."

Sur la phase allée, Perpignan n'aura glané que quatre points en treize rencontres "Le constat est dur, mais on y croit toujours au maintien. Nous avons treize points de retard sur le treizième et il reste treize journées. Comptablement, on peut le faire et tant que ce n'est pas mort, on y croit." Des paroles aux actes il n'y a qu'un pas. Les Perpignanais se déplacent au Stade Français le week-end prochain.

Par Alexis Bargallo