Tauzin : une année pleine de réussite

Lucas Tauzin, victime d'une rupture du tendon du grand pectoral, achève donc prématurément sa saison. Le joueur du Stade Toulousain ne pourra pas donc jouer les phases finales cette année, alors que son équipe est déjà qualifiée pour les demies. Le trois quart aile voit ainsi son année se terminer, celle qui l’a révélé au grand public, avec 13 matchs joués (10 fois titulaire) et cinq essais marqués.

Dans le club des Rouge et Noir depuis 2016 et champion du monde U20 l’année dernière, Lucas Tauzin a été très présent lors de cette saison. En effet, il était de la lourde défaite à Montpellier en septembre qui avait toutefois eu pour mérite de montrer la volonté des pensionnaires d’Ernest-Wallon à envoyer du jeu en toutes circonstances. Avant d’entrer contre Castres six jours plus tard, Tauzin a eu plusieurs fois l’occasion de se montrer depuis. Ouvrant son compteur face à Pau, au Hameau, en novembre sur une action digne des plus grands finisseurs : sprint, ballon à deux mains, cadrage débordement, changement de côté de la gonfle pour raffûter, en-but. Et ceci en ayant servi de point de fixation au départ de l’action.

Quand les cadres ne sont pas là, les jeunes en profitent

Alors que sept joueurs cadres du Stade Toulousain (Aldegheri, Marchand, Dupont, Huget, Médard, Ntamack, Ramos) sont appelés en sélection du Xv de France à l’occasion du Tournois des 6 Nations 2019, forcément les jeunes pépites ont la possibilité de prendre leur envol. Lucas Tauzin a pris l’opportunité de se faire remarquer notamment à la mi-saison.

L’aillier a donc eu le temps de prendre assez d’importance au sein de l’effectif toulousain pour être l’invité de dernières minutes au quart de finale de Champions Cup face à Racing 92 (21-22). Lucas Tauzin a réussi un très beau baptême du feu européen. La confirmation d’un talent qui explose au grand jour cette saison, à l’image de sa chistera à l’aveugle pour Guitoune lors du deuxième essai de la rencontre. Ce sera donc peut-être l’un des futurs remplaçants de Yoann Huget.

Par Anne-Lyse Raymond