Armitage, Saili et Dyer au sommet : les notes du Biarritz olympique

  • Top 14 - Johnny Dyer (Biarritz) contre l'Aviron bayonnais
    Top 14 - Johnny Dyer (Biarritz) contre l'Aviron bayonnais
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - En donnant la victoire au BOPB aux tirs aux buts, Steffon Armitage est devenu un dieu vivant dans la cité biarrote. Francis Saili et Johnny Dyer, renversants au plaquage et balle en mains, furent aussi très bons.

Ils ont brillé

A 35 ans, le capitaine biarrot (32 matchs et 28 titularisations!) reste un joueur hors-normes et lors de ce derby, fut une nouvelle fois un poison dans le jeu au sol, pourrissant les libérations bayonnaises avec un plaisir non-feint, volant même l'ultime munition de l'Aviron, sur son propre en-but et à la 80 ème minute : surtout, il fut l'auteur du tir aux buts qui envoya le BOPB en Top 14. Francis Saili a beau ne compter que deux sélections chez les All Blacks, ce sont toujours deux de plus que l'immense majorité d'entre-nous. A Aguilera, le trois-quarts centre du BOPB fit honneur à son standing, assénant des plaquages terribles et créant quelques brèches balle en mains. L'ailier Gavin Stark, déroutant par ses courses folles, fut surtout décisif en rattrapant son vis à vis Joe Ravuvou, qui filait à l'essai en première période. Concernant Johnny Dyer, si bon dans le déplacement et le jeu au sol, on se demande bien pourquoi le Racing n'a pas souhaité le conserver, l'an passé. Le trois-quarts centre François Vergnaud sauva un essai en rattrapant Aymeric Luc à deux mètres de son en-but et, rien que pour ça, mérite d'être cité dans les meilleurs.

Ils ont tenu leur rang

Lucas Peyresblanques, balle en mains, est une vraie bombe. Et si les Bleus n'étaient pas si bien pourvus au poste de talonneur, on aurait bien voulu l'apercevoir en tournée d'été, en Australie. Las, le numéro 2 du BOPB, qui ne s'économise guère, manque parfois de lucidité dans ses lancers en touche. Henry Speight fut déterminé sur chacune de ses prises de balles mais ne parvint que trop peu souvent à réaliser des différences : il se débarrassa deux ou trois fois du ballon sur des situations intéressantes. Toutefois, il fut à l'origine, sur une relance, de la dernière pénalité biarrote. Le flanker irlandais Dave O'Callaghan fut courageux et combattit comme un diable, sur le plateau d'Aguilera. Le deuxième ligne Johan Aliouat et le flanker géorgien Tornike Jalagonia ne se sont pas échappés dans le combat. Le pilier géorgien Ushangi Tcheishvili, auteur d'un bon grattage en prolongation et d'un plaquage important sur Aymeric Luc, fut très précieux dans le money time.

Ils ont déçu

Steeve Barry fut timide et, en choisissant le jeu au pied à la 54 ème minute, gâcha une intéressante situation de supériorité numérique. Gilles Bosch, qui a remplacé Ilian Perraux en début de match, sembla hésitant dans sa conduite du jeu ; il rata aussi un coup de pied de pénalité à priori facile en début de rencontre. Les piliers Yvan Watremez et Guy Millar, bien que très actifs en défense, souffrirent parfois en mêlée fermée. En ratant une pénalité d'importance majuscule à la 75 ème minute, le demi de mêlée franco-irlandais James Hart fut malheureux ; il se rattrapa en prolongations en donnant l'avantage à son équipe mais manqua de sang-froid dan sa conduite du jeu, en prolongations.

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