Laumape, un monstre à Paris

Par Rugbyrama
  • Ngani Laumape
    Ngani Laumape
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - C'est officiel depuis hier, Laumape portera le maillot du Stade français la saison prochaine. Puissant, rapide et spectaculaire, le centre All Black aux 15 sélections, viendra martyriser les défenses du Top 14 l'an prochain.

C'était dans les tuyaux depuis quelque temps, entre l'annonce du départ de Jonathan Danty pour La Rochelle, et la libération de Gael Fickou en cours de saison pour le Racing 92, le Stade français souhaitait se renforcer au centre du terrain. C'est chose faite avec la signature du phénomène Ngani Laumape.

1,71m pour 103 kg de muscles, et un gabarit atypique dans le rugby moderne. Passé par le rugby à XIII sous la tunique des New Zealand Warriors (NRL) entre 2013 et 2015, il démontrait déjà des qualités de finisseurs avec 11 essais en 30 matches. Revenu au XV, il brille avec la province de Manawatu avant de signer avec la franchise des Hurricanes. à Wellington, il va prendre la relève du mythique duo Ma'a Nonu-Conrad Smith, et marquer les esprits avec Beauden Barrett, TJ Perenara et consorts, avec lesquels il est sacré champion en 2016. 43 essais en 64 matches de Super Rugby pour cette machine à scorer, aligné parfois à l'aile, mais le plus souvent avec le numéro 12 dans le dos. Lors de la saison 2018-2019, il signe un impressionnant total de 19 essais en 20 rencontres, toutes compétitions confondues. Il s'impose chez les Blacks cette année-là, mais la concurrence de Jack Goodhue, Anton Lienert-Brown, Ryan Crotty ou encore Sonny Bill Williams, le prive de Mondial 2019.

Snobé et en colère, c'est certainement ce qui a poussé le turbulent Ngani Laumape à rejoindre Paris et le Top 14, où il arrivera, à 28 ans, en pleine force de l'age, dans un championnat habitué à voir débarquer des All Blacks au moins trentenaires. De quoi faire des étincelles sur les pelouses de l'Héxagone où il pourra exploiter sa vitesse, son raffut dévastateur mais aussi ses percussions spectaculaires, qui en ont laissé plus d'un sur les fesses, à l'autre bout du monde.

Par Jules POQUET

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