Guirado : "Comme quoi, il faut toujours s'accrocher et croire en ses rêves"
TOP 14 - Guilhem Guirado s'en va donc avec un Bouclier de Brennus, après le succès de Montpellier face à Castres en finale du Top 14, ce samedi. Le talonneur montpelliérain savoure cette fin magnifique, avec l'émotion à fleur de peau.
Votre sourire radieux en dit long sur votre bonheur...
Oui, je pars dignement, fièrement. Il y a quelques années, quand j'avais arrêté l'équipe de France, je ne savais pas si j'allais revenir ici. Je n'avais pas imaginé une fin aussi belle. Il y a eu beaucoup de souffrances dans ma carrière. Pouvoir partir avec des étoiles dans les yeux et avec le Brennus, c'est quelque chose de beau.
Quelle importance revêt ce trophée ?
J'ai dû attendre treize ans pour gagner de nouveau à ce titre. Treize, ça m'a porté bonheur. Je m'y suis cassé les dents, j'en ai pleuré avec Perpignan puis avec Toulon. Je ne croyais pas que je pourrais regoûter à ça. Comme quoi dans la vie, il faut toujours s'accrocher et croire en ses rêves. Je n'ai jamais lâché et ça a représenté beaucoup d'efforts. Je ne suis pas revanchard, je suis juste épanoui. J'aime tellement le rugby pour ce qu'il m'a apporté. Je lui dis au revoir de la meilleure des manières.
Cette finale, votre équipe l'a d'ailleurs entamée comme dans un rêve...
Même si certains spécialistes prétendaient que l'on ne savait pas bien jouer au rugby, je trouve qu'on l'a plutôt bien fait avec dix minutes de feu. On était en orbite. Cette semaine, j'étais persuadé qu'on allait faire une grosse finale. Après tant d'années, je commence à connaître le rugby. Ca veut dire qu'il est temps d'arrêter.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?