"Brive a bien cassé le rythme"... Le top des déclas du week-end

Par Rugbyrama
  • Tristan Tedder (Perpignan)
    Tristan Tedder (Perpignan)
  • Wenceslas Lauret (Racing 92)
    Wenceslas Lauret (Racing 92)
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Tristan Tedder critique à l'égard des Brivistes, Xavier Garbajosa peu satisfait de la première période du LOU, Wenceslas Lauret impressionné par la ferveur bayonnaise, Maxime Lucu "pas prêt" à subir la puissance du MHR ou encore le bilan de Clément Poitrenaud sur la prestation d'Antoine Dupont... Voici le top des déclas du week-end !

Brive a bien cassé le rythme. A chaque arrêt de jeu, il y avait un Briviste qui restait à terre.

La première défaite de Perpignan à Aimé-Giral a laissé des traces psychologiques. Les Catalans n’ont jamais pu franchir la muraille briviste. En plus du revers concédé sur leurs terres, les Perpignanais ont laissé le bonus offensif à un adversaire direct à la lutte pour le maintien. Après la rencontre, Tristan Tedder a pesté contre l’attitude des Brivistes, coupables selon lui d’avoir manqué de sportivité. "Brive a bien cassé le rythme. A chaque arrêt de jeu, il y avait un Briviste qui restait à terre. On voulait mettre du rythme, mais ce n'était pas possible. Ils auraient dû être sanctionnés". Une réaction à laquelle a répondu Thomas Laranjeira dans Midi Olympique indiquant que "ce n’était pas à l’image de Brive de gâcher le jeu".

Nous avons pédalé à côté du vélo.

Le LOU de Xavier Garbajosa devait confirmer son bon début de saison face à La Rochelle, épouvantail du championnat. Malmenés par la puissance des Maritimes en première période, les Lyonnais n’ont jamais trouvé la clé pour inverser la tendance. Malgré une fin de rencontre plus prometteuse, le nouvel entraîneur du LOU usé d’une métaphore cycliste pour caractériser le début de rencontre de ses joueurs. "Nous avons pédalé à côté du vélo. Nous nous sommes jetés les ballons dans la figure et avons passé trente secondes dans le camp opposé sans faire deux temps de jeu". Lyon a perdu face à plus fort et aura l’occasion de remonter à bicyclette sur la pelouse du Racing 92.

Ils étaient 23 joueurs et 15 000 de plus. On leur a abandonné la victoire.

Une équipe francilienne prise dans la fournaise bayonnaise. Pour le grand retour de l’Aviron en Top 14, le public basque s’est déplacé en masse à Jean-Dauger pour faire subir aux Racingmen une ambiance incandescente. Malgré une bonne première période, les Franciliens ont subi la loi des Bayonnais et sont revenus du pays Basque sans un point de bonus. Un déplacement difficile comme le racontait Wenceslas Lauret. "Ils étaient 23 joueurs et 15 000 de plus. On leur a abandonné la victoire. En étant si mauvais en deuxième période, on ne pouvait pas espérer repartir avec quelque chose".

Wenceslas Lauret (Racing 92)
Wenceslas Lauret (Racing 92)
Nous n’étions pas prêts à subir ce que nous a proposé Montpellier en première mi-temps.

Bordeaux-Bègles n’a pas subi la foudre populaire mais bien celle de Louis Carbonel. Pénalisés à de trop nombreuses reprises dans le premier acte, les Bordelais ont donné vingt-neuf points aux Montpelliérains. Plus physiques que les Girondins, les Cistes ont mis à mal les coéquipiers de Maxime Lucu, visiblement surpris de la dimension montpelliéraine. "Nous n’étions pas prêts à subir ce que nous a proposé Montpellier en première mi-temps. Nous n’avons pas tenu le ballon plus de temps de jeu. Et quand on le tenait, on le rendait au pied assez difficilement".

Il est démoniaque, mais il a eu son lot d’erreurs.

La mission d’un entraîneur est de rechercher toujours plus d’exigence et de perfection. Ce dimanche, Clément Poitrenaud s’est chargé de complimenter Antoine Dupont, auteur d’un match monumental face à Toulon, tout en pointant certaines défaillances dans le jeu du meilleur joueur du monde. "Antoine on connaît ses qualités, dès qu'il a de l'espace il est démoniaque. Cela n'empêche pas que pour lui aussi, il y a aussi quelques points à revoir. Il a eu son lot d'erreurs individuelles également". Certains jeux au pied ont notamment été pointés du doigt par l’entraîneur des trois-quarts toulousains.

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