"Il faut se regarder dans une glace"... Le top des déclas du week-end

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Thomas Ramos (Toulouse)
    Top 14 - Thomas Ramos (Toulouse)
  • Waisea Nayacalevu - Stade français Paris
    Waisea Nayacalevu - Stade français Paris
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Top 14 - Le constat d'échec dressé par Thomas Ramos par rapport à la série noire du Stade toulousain, les confidences de Waisea Nayacalevu, la déception de Jean-Baptiste Aldigé, les conseils de Fulgence Ouedraogo à Paolo Garbisi, le point de Gonzalo Quesada sur sa situation... Voici le top des déclas du week-end en Top 14 !

On a gagné par le passé et il faut savoir perdre maintenant. Mais il faut surtout se regarder dans une glace

L'arrière international du Stade toulousain Thomas Ramos s'est présenté forcément agacé en conférence de presse après la nouvelle défaite de son équipe, sur la pelouse de Pau. Pourtant en double supériorité numérique, les hommes d'Ugo Mola n'ont jamais su se défaire des Béarnais.

"Le Stade toulousain n’a jamais connu une telle période de défaites. On a gagné par le passé et il faut savoir perdre maintenant. Mais il faut surtout se regarder dans une glace, voir ce qu’on fait de bien et de pas bien. Mais voir également ce qu’on fait de moins. On en fait peut-être un peu moins. Pendant ce temps, les autres en font plus et nous passent devant."

J'ai donné ma parole et je l'honorerai

Véritable star de l'effectif parisien, le centre ou ailier Waisea Nayacalevu rejoindra la rade la saison prochaine, puisqu'il s'est engagé avec Toulon. Malgré les sollicitations de ses coéquipiers pour rester dans la capitale, il a clarifié sa situation après la démonstration contre Biarritz. "Mes coéquipiers à Paris veulent que je reste et m'en parlent même tous les jours. Vous savez, je suis très attaché au Stade français. Mais je ne peux pas changer ce qui a été fait. J'ai donné ma parole (aux dirigeants toulonnais, NDLR) et je l'honorerai."

Waisea Nayacalevu - Stade français Paris
Waisea Nayacalevu - Stade français Paris
On est en train d'exploser en vol, voilà la vérité

Le président du BO Jean-Baptiste Aldigé a tenu à défendre ses joueurs après le naufrage collectif sur la pelouse du Stade français. Très touché, il s'est confié en après-match. "On n'est pas invité. On est essoufflé, en bout de cycle après trois ans d'efforts continus. Je n'ai rien à reprocher aux joueurs. Personne n'a triché. Personne n'a trahi ce club. C'est juste que la dynamique s'épuise un peu. On ne peut exister que sur la rage de vaincre, cette envie basée sur des types incroyables et en lesquels personne ne croyait plus à part nous. On est en grande difficulté, on est en train d'exploser en vol, voilà la vérité."

Je lui ai dit : "Ne t'en fais pas, tu en marqueras"

Paolo Garbisi a eu la transformation de la victoire au bout du pied dans les dernières secondes de Brive - Montpellier. Mais l'ouvreur italien a trouvé le poteau et les Cistes ont dû se contenter du match nul. L'expérimenté Fulgence Ouedraogo a alors tenu à rassurer son jeune coéquipier. "On ne lui en veut pas, en aucun cas. Il était très déçu après le match et je lui ai dit : "Ne t'en fais pas, tu en marqueras. Ce n'est pas toi qui a fait perdre l'équipe." Il est jeune, il a beaucoup de talent, et on sent qu'il est très impliqué".

L'argentine ? Je n'ai eu ni coup de fil, ni réunion

Alors que son nom avait été évoqué pour succéder à Mario Ledesma à la tête de la sélection argentine, Gonzalo Quesada a confié n'avoir eu aucun contact avec les dirigeants des Pumas. Il affirme avoir la tête au Stade français. "Je n'ai eu ni coup de fil, ni réunion. J'ai juste vu passer mon nom dans la presse. Aujourd'hui, je suis au Stade français, ma tête est totalement à Paris ; je pense aussi que la fédération argentine se donne le temps pour choisir et qu'elle cible probablement quelqu'un un autre (Felipe Contepomi) que moi."

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