Le Stade français démarre l’année du bon pied

  • Top 14 - Waisea VUIDRAVUWALU (Stade fran&çais).
    Top 14 - Waisea VUIDRAVUWALU (Stade fran&çais).
Publié le Mis à jour
Partager :

TOP 14 – Dans ce duel important pour la course au maintien, c’est le Stade Français qui s’est imposé à Jean-Bouin face à l’USAP (27-17), signant une victoire avec un double impact. En plus de distancer un adversaire direct, Paris se donne de l’air au classement.

On aurait pu penser que l’enjeu de ce premier match de l’année 2022 aurait pu "tuer" le jeu, et bien ce ne fut pas le cas. Car si Paris et Perpignan n’ont très certainement pas le classement espéré, les deux équipes ont tenté, proposé, essayé et ont livré un match plaisant, qui comptera très certainement dans la course au maintien. Les Parisiens ont mieux maitrisé l’occupation du terrain et ont fait preuve de davantage de réalisme, sanctionnant par ailleurs l’indiscipline de Perpignanais volontaires mais qui ont mis du temps à se lâcher.

Réduite à 14 dans les ultimes instants après une faute devant sa ligne de Perez (79e), l’USAP paie des fautes dans des moments clés, et finalement rédhibitoires. Car les hommes de Patrick Arlettaz étaient parvenus à relancer le suspens grâce à l’essai de Sacha Lotrian dans le dernier quart d’heure, en force après une pénalité rapidement jouée par Rodor (67e) ; une action de grande classe des Catalans, débutée dans leur camp et marquée par des passes rapides et un jeu en première intention. Ce qu’il aurait fallu essayer de reproduire.

Un doublé pour Waisea

Le Stade Français a donc fait la course en tête, profitant d’une première différence de Waisea en bout de ligne, bien servi d’une passe sautée d’Arrate, elle-même consécutive à du jeu en première main après touche (23e). La seconde banderille arrivera au retour des vestiaires, grâce à du jeu à deux avec ce même Arrate, sur des passes dans un petit espace et une remontée de plus de 50 mètres par le couloir gauche (54e). Voilà donc du jeu plaisant et ambitieux grâce à une paire de centre efficace, au même titre Joris Segonds (5/6 au pied), aussi auteur d’un drop en début de rencontre venu récompenser le travail de ses avants (16e). Finalement, on peut dire que Paris a mieux maitrisé les moments clés de la partie.

Si Lucas Dubois a bien sonné une immédiate révolte pour Perpignan, profitant d’un rebond capricieux devant les 22 à l’issue d’une longue séquence de possession, pour prendre un intervalle (28e), l’USAP repart bredouille malgré son envie et sa détermination. 4 points séparaient les deux équipes au classement avant le match, entre le 11e et le 13e, et Paris prend ainsi une bouffée d’oxygène, qui plus est face à un adversaire direct. Une manière de se rassurer, surtout après trois semaines sans jouer en raison des épisodes Covid… D’autant que l’addition aurait pu être plus lourde avec une dernière tentative de Macalou en sortie de mêlée, retournée sur la ligne et à deux doigts d’aplatir le troisième essai parisien.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?