Skelton dévastateur, Rodor sous pression… Le baromètre de La Rochelle - Perpignan

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Matteo Rodor (Perpignan)
    Top 14 - Matteo Rodor (Perpignan)
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Lors de la victoire acquise ce samedi par La Rochelle face à Perpignan (32-16), le deuxième ligne Will Skelton s'est notamment distingué, tout comme son partenaire Leyds, auteur d'un bel essai. En revanche, côté catalans, Rodor et Chiocci ont déçu. Découvrez les tops et les flops de la rencontre !

Les tops :

Will Skelton

À l’occasion de la réception de l’Usap, le géant Skelton a encore une fois fait du Skelton. Avec son maillot floqué du 5, le deuxième ligne wallaby est monté en puissance au fur et à mesure de la rencontre. Clé de voûte du pack jaune et noir, son impact physique a notamment permis aux siens de conclure une longue séquence rochelaise, juste avant de rentrer aux vestiaires. Après cela, l’ancien des Saracens a avancé sur chaque ballon qu’il a touché, jouant aux quilles avec les plaqueurs adverses, et s’enfonçant de tout son poids dans la défense catalane. De plus, il s’est montré précieux sur certaines phases défensives, arrachant par exemple un ballon à Delguy à la réception d’un renvoi maritime.

Dillyn Leyds

Comme souvent lorsqu’il est aligné à l’arrière, Dillyn Leyds a fait passer quelques courants d’air dans la défense adverse. Sans trop de munitions, le Sud-Africain a su faire parler ses appuis électriques pour mettre à mal une formation catalane pourtant assez bien en place, du moins durant le premier acte. S’il s’est montré dangereux sur certaines relances, il a surtout inscrit un essai de toute beauté en début de match. Sur une remise intérieure de Bosch, la gazelle s’offre une jolie chevauchée agrémentée d’un raffut sur le talonneur Velarte. Leyds est désormais le meilleur marqueur de son club en Top 14 (8 essais).

Joaquin Oviedo

L'Argentin Oviedo était survolté face au Stade rochelais. Sonnant la révolte, la recrue a été extrêmement active. En possession de la gonfle, oui. Mais aussi et surtout en défense. Tel un acharné, le numéro 8 était en première ligne pour faire face aux assauts des Rochelais. Ses statistiques s'en ressentent forcément : 23 plaquages pour le jeune troisième ligne ! Une partie de boucher, qui n'aura pas suffit pour endiguer la puissance rochelaise.

Les flops :

Matteo Rodor

Le jeune demi de mêlée n’a pas toujours été à son aise sur la pelouse de Marcel-Deflandre. Sorti à la mi-temps par le staff perpignanais (remplacé par Tom Écochard), il avait auparavant cumulé plusieurs erreurs dans son rôle de gestionnaire. On note par exemple une introduction directement en deuxième ligne sur une mêlée pourtant intéressante à jouer, prêt de la ligne rochelaise. À la 21ème minute, malgré une bonne initiative de sa part au ras d’un ruck, il se retrouve également coupable d’un en-avant. Enfin, Rodor est à deux doigts d’offrir un essai aux locaux peu avant la mi-temps. D’une passe approximative avec rebond, il envoie le cuir dans les chaussettes de Jaminet, alors dans l’en-but catalan, ce dernier étant obligé d’aplatir sous la pression.

La Rochelle et le Racing font le boulot, Lyon retrouve temporairement le top 6, voici les résultats du multiplex !

Le film de La Rochelle - Usap : https://t.co/Su7aWMtzq2
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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) April 23, 2022

Xavier Chiocci

La prestation du pilier de l’Usap fut plutôt décevante, ce samedi après-midi. Très discret ballon en main (une seule course), l’ancien Lyonnais n’a pas eu l’occasion de faire valoir sa puissance. Surtout, il a été fortement chahuté par le cinq de devant adverse, se mettant à la faute à plusieurs reprises. Il tire clairement le bras de son vis-à-vis à la 23ème minute, puis se fait emporter par le pack rochelais avec le reste de la mêlée usapiste, quelques instants plus tard.

Jules Plisson

Parfois imprécis, le maître à jouer rochelais ne s’est pas toujours montré rassurant. Dans son jardin, il démarre la rencontre avec deux passes à hauteur en avant, quasiment coup sur coup. De plus, sa gestion au pied ne fut pas toujours optimale. Quelques minutes plus tard, alors qu’il n’est presque pas pressé, il se retrouve coupable d’un ballon envoyé directement en touche. On soulignera par ailleurs ses remises intérieures mécaniques et souvent trop lisibles pour la défense sang et or. Pour finir, il concède une franche occasion d’essai en étant contré sur un dégagement depuis ses 22 mètres.

Par Dorian VIDAL

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