Mola : "On attendait de toucher le fond, ça y est"

  • Top 14 - Ugo Mola (Toulouse) contre Perpignan
    Top 14 - Ugo Mola (Toulouse) contre Perpignan
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TOP 14 - L'entraîneur toulousain a évoqué avec lucidité et franchise le revers sec du Stade à Perpignan, ce samedi (36-13). Tout en appelant à un sursaut collectif.

Quel est votre sentiment, à chaud ?

Avant tout, on va féliciter fortement et le plus humblement du possible l’Usap. Elle nous a donné une leçon dans pas mal de secteurs, notamment de rugby, il faut le dire. On va se resserrer et continuer de travailler avec l’effectif qui est là. C’est facile de trouver des coupables dans ces moments là. Mais l’on s’est beaucoup victimisé récemment. On va essayer de se remettre la tête à l’endroit. Après un début de saison maîtrisé de la tête et des épaules, nous sommes dans le dur au niveau de la dynamique collective.

Qu’est-ce qui vous a le plus interpellé ?

Tout m’interpelle, il n’y a pas un secteur qui a existé. Je suis forcément en colère mais je n’ai pas envie de taper sur quelque chose qui a été tellement brillant il y a quelque temps. Il va peut-être falloir arrêter de faire la une des magazines et des journaux. Un joueur de rugby doit rester un joueur, un entraîneur doit rester un entraîneur et ainsi de suite. Beaucoup se dispersent. On attendait de toucher le fond, ça y est. C’est le même staff, la même équipe, les mêmes jeunes qu'avant. Il faut juste remettre les choses dans l’ordre. Penser qu’en mettant le maillot du Stade, ça suffira, ce n’est pas le cas… On prend 40 points chez une équipe qui monte. Le Stade toulousain n’a pas été la hauteur de ce qu’il doit être. A force de s’entretenir dans un certain climat, il y a trop de victimisation, pas assez d’action. Il faut arrêter ça.

On vous imagine pressé d’être à vendredi contre Paris...

Il me tarde de jouer les matchs. Le match de vendredi face au Stade français est très certainement un petit tournant de la saison. Le compte à rebours est lancé. On a le droit de perdre, de ne pas être bons mais pas de faire ce genre de prestations. La semaine passée, le niveau d’énergie et d’intensité était proche de 0. Là, nous avons été le sparring-partner de l’Usap pendant 20 minutes.

Etes-vous inquiet ?

De l’inquiétude, j’en ai tout le temps. Là, ce qui m’inquiète, c’est la dynamique collective que l’on n’arrive pas à enclencher. Ca pose problème. Il faut être plus dans l’action que dans le passé glorieux ou dans le futur qui s’annonce compliqué. J’ai l’impression que l’on n’a pas digéré tout ce qui nous est arrivé. Mettons loin derrière tous les titres sinon on va aller de déconvenue en déconvenue.

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