Lorenzetti : "J'ai dit des choses méchantes à mes joueurs..."

  • Jacky Lorenzetti - Racing 92
    Jacky Lorenzetti - Racing 92
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TOP 14 - Après ce derby francilien largement perdu par les Racingmen, à Nanterre (10-48), le président du Racing Jacky Lorenzetti était en colère. Il n'avait même "jamais vécu un tel cauchemar" en quinze ans de présidence...

On imagine que vous êtes déçu...

Je crois qu'en quinze ans de présidence, je n'avais jamais vécu un tel cauchemar. On a vu un piètre Racing, vraiment... Mais bravo au Stade français, sa victoire est évidemment logique.

Qu'avez-vous dit à vos joueurs à la fin de la rencontre ?

Je ne sais plus... J'ai éructé pendant cinq minutes... J'ai passé ma déception et mes nerfs sur eux... Ce n'était pas très "Pierre de Coubertin", je le conçois, mais ça m'a fait du bien. Après quinze ans d'effort, je me suis octroyé ce droit.

Que va-t-il se passer au Racing, pendant les fêtes ?

Ils m'ont gâché la fête mais c'est la vie, je vais m'en remettre. (il soupire) J'ai un ton très pessimiste mais ce n'est pas mortel: il n'y a pas eu de blessés graves, il y avait du monde en tribunes et nous restons troisièmes au classement. L'an passé, les Parisiens avaient perdu quatre fois contre nous: j'imagine Thomas Lombard et le docteur Wild à la première, la deuxième, la troisième et enfin à la quatrième... Cela avait dû être pire.... Aujourd'hui, c'est notre tour. Et on vient d'en prendre une sévère.

Vous êtes touché...

Ce match est toujours particulier pour moi. Je l'avais dit aux joueurs dans la semaine: c'est un peu le match du président, le derby... Je leur avais demandé de gagner, ils ne l'ont pas fait et je leur ai dit des choses méchantes... Mais bon... Je compte sur les sourires de mes petits-enfants pour me faire rapidement oublier tout ça.

Est-ce la lourde défaite contre le Leinster, au Havre, a fait plus de mal qu'on aurait pu le croire ?

(il soupire) Je n'en sais rien... On a perdu Virimi Vakatawa, Bernard Le Roux... On a aussi des épidémies de grippe depuis deux semaines, au club... A gauche, depuis que Hassane Kolingar s'est lourdement blessé au genou, on joue avec Jonathan Maïau qui est un type formidable mais dont ce n'est pas le poste (il est talonneur, N.DL.R.). Et puis, Laurent Travers a deux missions à remplir: la première, celle de nous amener le plus haut possible cette saison et l'autre, qui consiste à réorganiser le club aux côtés de Stuart Lancaster, la saison prochaine. Ce n'est pas facile.

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