Guirado, Picamoles, Serin, Lopez… ces cadres qui ne doivent pas décevoir !

  • Guirado avec le XV de France
    Guirado avec le XV de France
  • XV de France - Baptiste Serin pendant l'entraînement des bleus
    XV de France - Baptiste Serin pendant l'entraînement des bleus
  • XV de France - Louis Picamoles
    XV de France - Louis Picamoles
  • XV de France - Camille Lopez pendant l'entraînement
    XV de France - Camille Lopez pendant l'entraînement
  • Maxime Médard lors de l'entrainement des Bleus avant d'affronter l'Afrique du Sud
    Maxime Médard lors de l'entrainement des Bleus avant d'affronter l'Afrique du Sud
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XV DE FRANCE - Toujours en quête d’une colonne vertébrale pour stabiliser son équipe, Jacques Brunel a indirectement mis la pression à plusieurs cadres du XV de France. Pour certains, la rencontre face aux Springboks pourrait être un couperet.

"Je confirme que l’on cherche cette colonne vertébrale... " Cela ressemblerait presque à un S.O.S envoyé désespérément depuis le CNR de Marcoussis. Jeudi matin, au moment d’annoncer son équipe pour défier l’Afrique du Sud, Jacques Brunel n’a pas caché être en quête de "cette assise" 2-8-9-10-15. "Guirado est capitaine, on l’a maintenu. C’est une preuve de confiance. On espère que Louis (Picamoles) va faire une prestation qui va démontrer qu’il est incontournable sur ce poste. Concernant la charnière, Serin fait partie des deux, trois demi de mêlée susceptible de s’imposer sur ce poste là. En numéro 10, Camille Lopez doit lui-aussi démontrer qu’il est le meilleur en France. Et Maxime Médard à l’expérience, il joue depuis plusieurs années. C’est l’un des plus expérimenté."

C’est le contenu des matches qui va nous dire si c’est cette ossature là qui va amener l’équipe jusqu’à la Coupe du monde

Ces cinq joueurs cadres (Guirado, Picamoles, Serin, Lopez, Médard), sans oublier le deuxième-ligne Yoann Maestri (30 ans, 62 sélections) ou bien encore le trois-quarts centre Mathieu Bastareaud (30 ans, 47 sélections), doivent clairement être irréprochables au cours de ces trois tests de novembre pour apporter des garanties au sélectionneur à moins d’un an de la Coupe du monde. "C’est le contenu des matches qui va nous dire si on peut confirmer, si on peut continuer, si c’est cette ossature là qui va amener l’équipe jusqu’à la Coupe du monde, insiste Jacques Brunel. On attend." Conscient des difficultés inhérentes au rugby français pour "maintenir une stabilité" à l’échelle nationale, le sélectionneur des Bleus espère néanmoins être rassuré par les joueurs précédemment cités pour "conforter notre projet, trouver des forces à l’intérieur du groupe parce qu’il ne reste que huit matches jusqu’à la Coupe du monde. Plus on avance, plus le groupe va se resserrer, plus les places, j'espère, vont être dures à prendre."

XV de France - Baptiste Serin pendant l'entraînement des bleus
XV de France - Baptiste Serin pendant l'entraînement des bleus
Je n’ai rien à prouver à qui que ce soit (Louis Picamoles)

Poste par poste, chacun des joueurs composant la colonne vertébrale du XV de France est donc attendu au tournant. Ménagé par le staff du RC Toulon avec 6 matches comme titulaires (toutes compétitions confondues) depuis le début de la saison, le talonneur Guilhem Guirado (32 ans, 60 sélections) nous confiait dernièrement "avoir de l’appétit." Ses sorties seront particulièrement observées. Et que dire de Louis Picamoles (32 ans, 69 sélections), peut-être le joueur le plus en danger. "Je n’ai rien à prouver à qui que ce soit, a toutefois balayé le numéro 8 de Montpellier. J’essaie juste de travailler car je sais que je peux encore progresser, pour apporter un maximum à l’équipe. Je sais que ça n’a pas toujours été le cas. Mais je ne vais rien promettre."

XV de France - Louis Picamoles
XV de France - Louis Picamoles
Physiquement, je ne serai plus jamais à 100 %... (Camille Lopez)

A la charnière, si Baptiste Serin (24 ans, 20 sélections) devra écarter la concurrence de l’extraterrestre Antoine Dupont, Camille Lopez (29 ans, 16 sélections) semble avoir la voix dégagée à l’ouverture. Pour autant, son rendement au plus haut niveau reste une interrogation après sa grave blessure à la cheville. "Même si je ne suis pas débarrassé de tout, je peux jouer au rugby normalement, quasiment tout faire sur le terrain, tentait de rassurer le Clermontois en début de semaine. Mais, physiquement, je ne serai plus jamais à 100 % car j’ai un bout de bois à la place de la cheville. Par moments, c’est compliqué. Il y a des jours avec, des jours sans. Mais je m’y suis préparé car on m’a dit que ce serait comme ça… "

XV de France - Camille Lopez pendant l'entraînement
XV de France - Camille Lopez pendant l'entraînement

Reste le cas Maxime Médard (31 ans, 50 sélections). L’arrière du Stade Toulousain a retrouvé une seconde jeunesse. Irrésistible depuis le début de la saison, notamment en Champions Cup où il a été nommé à deux reprises homme du match, Médard est toutefois loin d’être installé à l’arrière du XV de France. Si son jeu au pied le démarque actuellement de Benjamin Fall, le Toulousain a souvent eu des passages à vide au niveau international. A lui de démontrer qu’il est bien incontournable. Au risque de fragiliser, à son niveau, la colonne vertébrale tricolore.

Maxime Médard lors de l'entrainement des Bleus avant d'affronter l'Afrique du Sud
Maxime Médard lors de l'entrainement des Bleus avant d'affronter l'Afrique du Sud
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