Lézignan U19 : Ensemble ou rien

Arriver en finale face à Avignon pour sa dernière année junior est quelque chose de particulier pour le jeune joueur et capitaine de Lézignan, Hugo Gimenez. "J’ai 19 ans, et depuis que j’ai commencé à jouer en minimes je ne pensais pas que je gagnerais des titres comme ça. " Déjà l’année dernière, lui et son groupe remportaient la Coupe de France.

Cette saison sera différente et leur parcours dans cette compétition s’arrêtera en demi-finale face au Toulouse Olympique. "On a encore en travers de la gorge notre élimination ", à ce stade de la compétition. Revanchards, les Lézignanais ne veulent pas revivre une nouvelle déconvenue, surtout pas dans une finale.

D’abord passé par le football et le taekwondo, le XIII a été une évidence pour Hugo. "Mon père jouait à XIII et il m’a transmis sa passion pour le rugby. " Il ne quittera plus son club et ses amis avec qui il partagera tout. Les victoires comme les défaites, les joies comme les larmes. Pour cette ultime rencontre, le joueur sent son groupe " très concentré". "On s’entraîne dur depuis plusieurs semaines. " Capitaine depuis deux ans, il connaît déjà, malgré son jeune âge, la tension et le stress que peuvent engendrer ces duels de haut niveau.

Pour se rassurer et voir plus grand, ce sont chaque fois les mêmes pensées et la même confiance. Celle d’une formation capable de tout traverser. "Je pense à cette victoire face à Saint-Estève. Personne ne nous donnait favori sur ce match et finalement on leur met 30 points (30-0). À partir de là on s’est dit qu’on avait du potentiel et que si on continuait à faire des matches comme celui-là, on pouvait y arriver. " Une rencontre qui a valeur de référence et qui a permis à l’équipe de terminer en première position au classement.

Tout donner pour ce dernier match

La catégorie junior s’arrête pour plusieurs joueurs de l’équipe dont Hugo. Une motivation supplémentaire. " Il faut tout donner pour ce dernier match parce que pour certains c’est le dernier dans cette catégorie-là. " Ce qui lui permettrait d’écrire un peu plus son histoire et celle de son club.

Pour cela il faudra faire ce travail de capitaine, si beau et en même temps si complexe, avec la difficulté de trouver les mots justes. Une chose pas forcément évidente pour lui. "En tant que capitaine j’ai un peu plus de pression et je suis assez émotif dans les grands moments. Il va falloir que je mette la pression de côté et que je réussisse à trouver les bons mots au bon moment. "

Selon lui, la force d’Avignon réside dans son pack "avec des joueurs très lourds". Pas de quoi l’inquiéter : " On a un très bon jeu collectif. On a des joueurs qui savent faire la différence à tout moment. Puis surtout, on est solidaire. " Il n’y a plus qu’à…