Ce que nous dit... la Champions Cup : les Saracens à l’étouffée

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La Coupe d’Europe fait la place au rythme, à la répétition des temps de jeu à haute intensité et, selon son format de bonus offensif, aux équipes ambitieuses ? Tout est vrai, tant qu’on s’en tient aux phases de poule. Ensuite, quand les grands matchs prennent la place et que se décide l’attribution du titre, l’expérience des dernières saisons livre un tout autre verdict. Si les Saracens ont dominé le Leinster (20-10) en finale de l’édition 2019, c’est bien dans un rugby à l’étouffée : une pression défensive démoniaque où Brad Barritt, élu homme du match, a cadenassé le milieu de terrain irlandais ; un combat de chaque instant, autour de chaque ruck, où le trio Itoje-Wray-Kruis a concassé son adversaire ; une précision estampillée « Sarries » dans les choses de la conquête ; le pied de Farrell, enfin, parmi les maîtres du monde quand il s’agit de mettre sous pression un fond de terrain adverse.

La recette était assez similaire l’année précédente, toujours en finale entre le Leinster et le Racing 92, victoire 15-12 des Irlandais et pas le moindre essai à la clé. C’est encore sur cette leçon de précision dans le défi physique que les Saracens avaient dominé en finale Clermont (2017) et le Racing 92 (2016). La Coupe d’Europe, comme les autres grandes compétitions durant ces quatre dernières années, affirme qu’on file tout droit vers un Mondial faisant la part belle à la maîtrise et l’efficacité. Moins à la folie. 

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