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Nouvelle-Zélande - Afrique du sud : C’est déjà demain

  • Les Neo-Zélandais de Sam Whitelock sont passés près de la chute en Argentine et devront hausser leur niveau pour rivaliser avec les Springboks. Photo Gaspa Photos Les Neo-Zélandais de Sam Whitelock sont passés près de la chute en Argentine et devront hausser leur niveau pour rivaliser avec les Springboks. Photo Gaspa Photos
    Les Neo-Zélandais de Sam Whitelock sont passés près de la chute en Argentine et devront hausser leur niveau pour rivaliser avec les Springboks. Photo Gaspa Photos
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Les blacks reçoivent samedi ceux qui seront leurs premiers adversaires de la prochaine coupe du monde, les Springboks. Ceux là même qui les avaient vaincus l’année dernière, au même endroit. attention, danger.

"Poussive." Voilà en quel terme l’entraîneur adjoint des All Blacks Ian Foster a qualifié la prestation de ses joueurs à Buenos Aires. Bien que sortis vainqueurs du guet-apens argentin, grâce aux vingt points qu’ils ont inscrits en première mi-temps, les joueurs du pays au long nuage blanc n’en ont pas marqué un seul dans le deuxième acte. Une étonnante stérilité offensive sur une mi-temps que l’on avait plus vue chez eux depuis août 2011… soit 106 matchs avec, toujours, au moins trois points inscrits par mi-temps ! "Il y a beaucoup de choses sur lesquelles on doit se réveiller", posait fermement Foster. L’adjoint de Steve Hansen évoquait là des fautes stupides, des en-avant et un mauvais jeu au pied. Des erreurs que le staff avait toutefois anticipées : "Il est évident que nous n’étions pas dans le rythme et que toutes les missions n’ont pas été menées à bien mais… Dans un sens, nous nous attendions à cela. Le groupe a été profondément modifié et nous avons créé deux ou trois nouveautés. Alors, au lieu de jouer de façon instinctive, les garçons ont cogité. C’est ce qui explique que l’ensemble a été plus poussif que d’habitude." On s’empressera toutefois de préciser que les All Blacks n’ont pas tout à fait la même échelle de valeur que d’autres dans l’exercice de l’autocritique. Car même s’ils ont été "poussifs" et ont manqué de réalisme, les (réservistes !) néo-zélandais ont terminé la rencontre en totalisant pas moins de 38 défenseurs battus. Soit le double de ce qu’il est en général nécessaire pour remporter un match international. Dès lors, les vraies déceptions seraient plutôt les prestations décevantes de certains cadres comme Ben Smith à l’arrière, Beauden Barrett à l’ouverture ou celles d’outsiders à la sélection, tels que le troisième ligne Vaea Fifita ou le deuxième ligne Patrick Tuipulotu qui ont laissé passer une précieuse occasion de marquer des points.

Des retrouvailles dans 56 jours

L’on imagine donc que la semaine a dû être studieuse. D’autant que la venue des Springboks à Wellington revêt une importance particulière. Pas uniquement dans l’optique de la victoire de ce Four-Nations tronqué mais surtout dans celle du Mondial. Pourquoi ? Parce que c’est précisément face à ces mêmes Springboks que les All Blacks entameront leur Coupe du monde, le 21 septembre à Yokohama, avec la pression que l’on sait puisque les doubles champions du monde rêvent désormais d’un impossible triplé. Alors, cette rencontre ne serait-elle pas le prélude d’une sorte de huitième de finale ? Quand on posa la question à Steve Hansen, celui-ci sortit sa plus belle langue de bois pour asséner une lapalissade désarmante : "L’équipe qui s’imposera ce week-end ne sera pas forcément celle qui gagnera au Japon, tout comme il ne faudra pas enterrer celle qui perdra." Merci Steve. Mais encore ? "Le vainqueur gagnera forcément un peu de confiance dans l’optique du Mondial, oui." Ah, enfin ! Et le boss des Blacks de se fendre d’une déclaration d’amour à l’endroit de la bande de Rassie Erasmus : "Nous aimons la compagnie des Springboks. Nous les respectons, nous adorons leur façon de jouer et le défi qu’ils nous imposent à chaque fois." Et pour cause : c’est dans ce Westpac Stadium de Wellington que les Springboks avaient, l’année dernière, fait chuter les All Blacks à domicile sous des trombes d’eau (34-36). Transparents pendant une heure, les Blacks s’étaient réveillés trop tard malgré trois essais marqués en deuxième mi-temps. Un revers presque historique, puisque les Néo-Zélandais n’avaient pas perdu à domicile face aux Boks depuis 2009. "Non, il ne s’agit pas d’une revanche… nous ne sommes pas là-dessus", balayait le patron. À d’autres, Steve.

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