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Chateau, l’homme de l’ombre de l'USAP

Par Emilien VICENS
  • Karl Chateau, l’homme de l’ombre de peprignan Karl Chateau, l’homme de l’ombre de peprignan
    Karl Chateau, l’homme de l’ombre de peprignan Midi Olympique
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Joueur technique à ses débuts, Karl Chateau est parvenu à faire évoluer son jeu. À 27 ans, il est un troisième ligne très complet et pourrait devenir un leader de vestiaire.

«On se croit toujours jeune. Mais maintenant, c’est terminé. Il faut assumer ce rôle de leader désormais, passer une étape sur ce point-là.» À 27 ans, Karl Chateau le sait : la première partie de sa carrière est à présent derrière lui. Six saisons de hauts et de bas, de gloires et de doutes sous le maillot de l’Usap. Six ans de fidélité au maillot sang et or, qu’importent les obstacles et les périodes de disette. Sans broncher, Karl Chateau a parfois encaissé les coups, souvent travaillé dans l’ombre pour briller dans la lumière. Arrivé en 2013 en Catalogne, en provenance des Espoirs du Stade Toulousain, Karl Chateau s’est rapidement montré à son avantage, à tel point que deux ans plus tard, le staff catalan alors en place lui confie le capitanat. Une responsabilité que le jeune troisième ligne avoue avoir mal vécue.

 

Une remise en question signée Arlettaz

«C’était très compliqué pour moi, sportivement et au sein du groupe aussi. Le capitanat n’avait pas été légitime dans le sens où il n’avait pas été voté par les joueurs. Ça a été dur et il a fallu se reconstruire après ça, parce que mes performances n’ont pas été bonnes non plus. J’ai commencé à ressortir la tête de l’eau plus de six mois après », raconte-t-il. Malgré une technique et une agilité ballon en main supérieures aux autres joueurs de son poste, Karl Chateau a été bousculé lors de l’arrivée de Patrick Arlettaz, la faute à son manque de polyvalence. « Il y a eu une grosse remise en question. C’est ce moment-là qui a été le plus dur, parce que j’étais aussi en fin de contrat. Tout a été très clair de suite entre lui et moi. Il savait ce que je pouvais faire, mais pour lui je m’étais enfermé dans un rôle qui ne correspondait plus au rugby qu’il fallait pratiquer et aux attentes du poste », explique Karl Chateau. « J’ai dû passer du profil de joueur qui joue avec les autres et en avançant, à un joueur qui est efficace et qui fait toutes les taches de la troisième ligne, en étant capable de temps à temps d’emmener de l’avancée à l’équipe par sa seule action. La remise en question était celle-ci, et elle a été dure car c’était un changement assez radical pour moi. Mais ça s’est bien passé et c’est aussi pour ça qu’ils ont eu la volonté de me garder », confie-t-il. Auteur de solides prestations en 2017-2018, année la remontée de Perpignan, Karl Chateau s’est montré moins efficace l’an passé en Top 14, comme l’ensemble de ses coéquipiers. À l’entame de septième saison avec l’Usap, le flanker est déterminé à s’imposer au sein d’une troisième ligne catalane plus étoffée de jamais. Et à devenir, naturellement, un leader de vestiaire assumé.

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