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Ciel bleu, nouvelle ère

  • Très peu d’arrivées à noter dans l’effectif francilien si ce n’est celle de l’ouvreur François Trinh-Duc, à droite, qui tentera de se relancer, après son passage moyen à Toulon.
    Très peu d’arrivées à noter dans l’effectif francilien si ce n’est celle de l’ouvreur François Trinh-Duc, à droite, qui tentera de se relancer, après son passage moyen à Toulon. Racing 92
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Même si l’effectif n’a subi que très peu de modifications, le Racing a opéré de nombreux changements structurels et débute une nouvelle ère, notamment en raison du départ de Laurent Labit.

«La victoire, les titres, c’est notre adrénaline. On n’est pas au Racing pour jouer au rugby mais pour gagner.» Les propos de Jacky Lorenzetti sont exempts de toute ambiguïté. Le président, probablement déçu de l’exercice précédent, à de l’appétit à l’aube de ce nouvel opus. «La saison dernière a été décevante, c’est vrai, concède-t-il. Mais le Racing est le seul club du championnat à ne jamais avoir quitté le wagon des six qualifiés depuis notre montée en Top 14, en 2009. Tous les ans, on est en phase finale. Clermont ne l’a pas fait, Toulouse et Toulon non plus. Et depuis combien de temps le Stade français court derrière la qualif ?» Laurent Travers, philosophe à ses heures perdues, enchaîne : «Quand tu te regardes, tu te désoles ; quand tu te compares, tu te consoles. Beaucoup d’équipes auraient aimé avoir notre parcours.»

Exit le millésime 2018-2019, place à un nouvel exercice. Jusque-là, le Racing est un club qui s’est construit dans la continuité. Depuis la prise de pouvoir de Lorenzetti en 2006, deux ères se sont réellement succédées. D’abord, celle de Pierre Berbizier. Ensuite, celle du duo Travers-Labit. Cette saison marque donc un nouveau virage, contraint et forcé en raison du départ de l’entraîneur des trois-quarts, parti voler au secours du XV de France, plus tôt que prévu. à en croire Jacky Lorenzetti, c’est une aubaine. «Après six ans, il y avait juste une certaine usure du pouvoir et nous avons eu besoin d’un vent de fraîcheur, a-t-il récemment déclaré dans nos colonnes. Pour l’instant, je suis content : ça vit, ça bosse et ça bouge. Attention, on n’a encore rien gagné. Mais le début de leur aventure me plaît bien.»

nouvelle salle vidéo

«Cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu autant de changement au Racing, ironise Laurent Travers, nommé directeur général du rugby. Mais tout se fait dans la continuité. Un état des lieux a été fait. Dès que le nouvel organigramme a été mis en place, j’ai fait en sorte de réunir l’ensemble du nouveau staff afin de mettre en place l’organisation pour cette saison. Chacun a pu s’exprimer, dire ce qu’il attendait des autres. Et moi aussi, j’ai pu dire ce que j’attendais de chacun des coachs.» à chacun sa place, chacun ses prérogatives. Mike Prendergast succède à Laurent Labit, Philippe Doussy est en charge des skills et du jeu au pied, Patrico Noriega de la conquête et Chris Masoe de la défense et du un contre un.

Mais la nouveauté ne tient pas uniquement aux personnes. Dans l’espace de vie du secteur professionnel, des travaux ont été faits, des cloisons sont tombées. «Nous avons modifié l’agencement des bureaux, explique Travers. Désormais, il y a un genre d’open space, de sorte que toutes les différentes partie du club puissent communiquer et échanger. Nous avons créé une nouvelle salle de réunion pour les briefing de début et fin de journée.» Une nouvelle salle vidéo «tactile» a également vu le jour de l’autre côté du terrain d’entraînement principal. «L’idée, c’est de passer de cette salle directement sur la pelouse pour mettre en application ce qui a été vu, sans perdre de temps », souligne Travers. Une idée «piquée» du côté d’Auckland en juin 2018 où Travers et Labit avaient été invités à suivre le XV de France en tournée. Ils en avaient alors profité pour visiter les installations des Warriors, équipe de NRL (rugby à XIII). «Les joueurs ont besoin de nouveauté pour voir que le club avance, qu’il évolue dans le bon sens, s’enthousiasme Travers. D’ailleurs, nous avons aussi modifié le rythme de travail. Les joueurs arriveront désormais sur les journées continues entre 7 h 30 et 8 heures pour repartir vers 15 heures.»

Des modifications structurelles pour une meilleure efficacité ? «C’est l’objectif, sourit Travers. Et puis, au sein d’un effectif qui a peu évolué, il y a aura sans doute un petit sentiment de revanche…»

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