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Louvel : « En quête de sens »

Par Guillaume CYPRIEN
  • Jean-Louis Louvel Jean-Louis Louvel
    Jean-Louis Louvel Photo Paris Normandie
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Président-mécène du club depuis trois ans, l’entrepreneur Jean-Louis Louvel pourrait annoncer au mois de septembre sa candidature à la mairie de Rouen.

Midi Olympique : Vous aviez déclaré il y a quelque mois réfléchir à une candidature au poste de maire de Rouen. Allez-vous vous engager dans la bataille des municipales ?

Jean-Louis Louvel : Je me suis fixé le calendrier de mon retour de congés pour me prononcer. La période du mois d’août est propice à la distance et aux bonnes décisions. Je serai fixé sur mes intentions au début du mois de septembre. Ce n’est pas une décision légère. Le mandat de maire est le plus obligeant dans sa dimension de proximité. Il nécessite un engagement qui bouleverse la vie familiale et professionnelle.

Quelle est votre motivation ?

J-L.L. : J’ai 53 ans et j’ai toujours vécu en Normandie. Je suis installé à Rouen depuis près de vingt ans. Excepté mon entreprise PGS, toutes mes activités sont à taille humaine et concentrées sur le territoire normand. Je préside aussi depuis trois ans l’agence de développement économique métropolitaine où j’ai appris le fonctionnement des collectivités territoriales. Je crois me trouver en position de rendre ce que l’on m’a donné, et à mon âge, la quête de sens est une donnée directionnelle importante.

Sous quelle étiquette ? Et avec quelle équipe municipale ?

J-L.L. : En tant qu’homme de projet non partisan, ce qui ne veut pas dire sans soutien. Je crois à la construction commune. Rouen est une ville à fort potentiel souvent surnommée "la belle endormie". Depuis trois ans que je préside l’agence de développement économique, j’ai rencontré beaucoup de personnes avec lesquelles je voudrais travailler, et beaucoup d’autres qui souhaiteraient travailler avec moi.

Avez-vous étudié la compatibilité des fonctions de maire et de président de club de rugby ?

J-L.L. : Oui, les deux fonctions sont compatibles d’un point de vue juridique. Si dans la pratique ce n’était pas le cas, la présidence du club reviendrait à Éric Leroy. Au Rouen Normandie comme dans mon entreprise, la direction opérationnelle est assurée. Ce n’est pas un sujet.

Le grand sujet de votre gouvernance reste votre stade. Vos annonces ont pris du retard. Vous aviez projeté de dévoiler son futur emplacement il y a déjà quelques mois. Pourquoi ce retard ? Est-il lié à votre ambition politique ? Pourriez-vous signer vous-même votre permis de construire ?

J-L.L. : Non, ce décalage n’est pas lié à mon éventuelle candidature. Et je n’aurai pas à me signer moi-même de permis de construire, pour la double raison que cette prérogative ne revient plus au maire, et que ce terrain ne sera pas à Rouen. Il n’y a pas assez de place sur l’agglomération même.

Quel espace ce projet nécessite-t-il ? Et ou en êtes-vous ?

J-L.L. : Treize ou quatorze hectares sont nécessaires. Le projet avance, nous menons nos réunions. Le rugby y occupera sa place dans un grand espace de sport commercialisé. Nous le concevons de façon évolutive, en capacité de se développer à mesure de nos besoins. Une première tranche de travaux de trente millions d’euros a été évaluée pour une enceinte de dix mille places, une brasserie, des salles de réceptions, et des surfaces commerciales.

Quel délai imaginez-vous pour sa construction ?

J-L.L. : Ce délai ne doit pas entraver notre marche sportive. La dynamique de notre club à moyen terme, c’est d’essayer de se maintenir, de se consolider, puis d’être en capacité de prétendre monter au dessus. Dans cinq ans, il faudra peut-être que nous soyons en mesure de mettre un grand coup d’accélérateur financier à notre projet. Disposer de notre stade en 2024 pour y parvenir serait parfait. 

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