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Le fait du week-end : l’effet Urios

  • Christophe Urios a connu deux victoires pour ses deux premières sorties officielles avec l’UBB. Photo Icon Sport Christophe Urios a connu deux victoires pour ses deux premières sorties officielles avec l’UBB. Photo Icon Sport
    Christophe Urios a connu deux victoires pour ses deux premières sorties officielles avec l’UBB. Photo Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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En deux journées, l’UBB a marqué neuf points dont ce convaincant succès bonifié place à Toulon. Le nouveau coach a réussi son entrée, personne ne peut le nier.

Pour l’instant, tout va bien. L’arrivée de Christophe Urios à Bordeaux a produit les effets attendus et pas seulement en termes de richesse d’analyses d’après match. Deux victoires en deux matchs, l’UBB n’avait plus connu ça depuis 2013 (sous l’ère Ibanez).

Bon certes, avec deux matchs à domicile pour commencer, c’est nettement plus facile. Mais la victoire de samedi soir (34-12) avait vraiment de la gueule : quatre essais à zéro et pas plus d’une occasion concédée. "Ce qu’on travaille depuis le 1er juillet commence à porter ses fruits. Nous avons désormais des repères communs. On peut faire les flambards ce soir car mine de rien, on avait la pression. Recevoir Toulouse puis Toulon, ça aurait pu nous mettre dans une situation très inconfortable."

Le nouveau patron sportif de l’UBB ne pouvait cacher son sentiment du devoir accompli. Il ne pouvait rêver meilleure rampe de lancement. Même le contre en touche, point faible habituel a brillé (merci Julien Laïrle). "On dit souvent que Bordeaux manque de caractère, moi j’en ai vu pas mal ce soir."

Il s’adapte à la légèreté

On parierait que le boss, au fond de lui, était particulièrement satisfait de la qualité de ses offensives, lui qu’on soupçonne parfois d’être un apôtre d’un jeu restrictif a su s’accommoder d’une charnière et d’une ligne de trois quarts très légère à l’image de Dubié, Connor ou Cros (lire en page 15). Évidemment, on ne peut pas parler de ce mini-triomphe sans parler de la performance de Matthieu Jalibert, rapide, ambitieux mais surtout juste. Le phénix bordelais a fini avec dix-neuf points au compteur, un essai sur son propre coup de pied à suivre, plus un autre service au pied décisif pour Lamerat. Seul un Cruden étincelant l’a privé d’une place dans notre XV de la semaine. "Ce n’était pas facile pour lui. Il y avait déjà ce match dans le match avec son vis-à-vis. On aurait pu penser qu’il sortirait des schémas collectifs pour se montrer, mais non ! Ila joué au pied quand il le fallait. Il retrouve toutes ses bonnes sensations, et c’est rassurant. C’est la classe, à son âge, je n’en connais pas beaucoup comme lui."

Christophe Urios en a profité pour rappeler son credo au passage : "Attention, je ne veux pas qu’on parte dans tous les sens. Je veux qu’on contrôle ce qu’on fait. Le rugby ça se contrôle, ce n’est pas possible autrement. et ça concerne les 8, 9, 10 et 15. Contre Toulon ce soir (samedi, NDLR) Matthieu mais aussi Yann ont été au niveau."

Le révélateur de Castres

Visiblement, le staff avait imaginé une stratégie particulière pour faire courir et étirer la défense adverse, composée de joueurs lourds avec les Ben Te’o et les Julian Savea. Et les joueurs l’ont respecté, en jouant souvent "dans le sens" avec peu de jeu renversement notamment. Le nouveau coach semblait assez fier d’avoir su cornaquer un groupe désireux de s’imposer par la vitesse, à l‘inverse de son image. Mais à peine était il satisfait de ce départ réussi qu’on lui parlait déjà du défi de la semaine prochaine… une visite à Castres, son ancien club.

"Je sais que l’UBB est coutumière des bons départs. Nous sommes contents de ce que nous avons fait, mais le révélateur, ce sera le match de Castres. Je connais les joueurs d’en face, par cœur, je connais leur niveau. Et il me tarde de voir mes nouveaux joueurs face à eux. Nous verrons si nous avons franchi un cap." En fait si "le club" a franchi un cap puisqu’il n’était pas là ces dernières années quand l’UBB a forgé sa réputation d’équipe trop vite dépassée loin de ses bases.

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