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Castres : Un ton en dessous

Par Mathieu Vich
Publié le
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Le stade Pierre-Fabre est tombé dès la troisième journée. La défense castraise n’a jamais réussi à contenir les assauts bordelais.

Après être passé tout près d’une défaite sur la sirène contre Montpellier lors de la première journée, le CO recevait l’UBB sans aucune certitude. Tout l’inverse de son adversaire du jour donc. Et la première mi-temps a clairement avéré cette tendance. Des Castrais portés par Rory Kockott et leur capitaine Mathieu Babillot qui se contentaient d’un jeu restrictif dans l’axe pour mettre l’UBB à la faute… Stratégie payante jusqu’à ce que Christophe Urios décide de resserrer sa défense. Et là, problème. Thomas Fortunel blessé, l’animation tarnaise devenait bien terne. Yann David en manque de rythme, Geoffrey Palis moins inspiré que d’habitude… et surtout une défense bordelaise extrêmement bien en place, qui ne laissait aucune miette aux hommes de Reggiardo.

Malgré le score de 15-7 juste avant la mi-temps, un premier constat saisissant pouvait être tiré : lorsque Bordeaux accélère, Bordeaux peut marquer. Étonnant quand on connaît la faculté des Castrais pour défendre férocement leur ligne. Seulement, face à un Matthieu Jalibert des grands jours, bien épaulé par Lamerat, Dubié et toute la ligne d’attaque, c’est quasiment mission impossible. Au final, techniquement, physiquement et tactiquement, la prestation castraise n’est pas mauvaise à l’arrivée. Mais il y avait un écart entre les deux formations samedi après-midi. Le point de bonus défensif n’est qu’un bien triste lot de consolation pour des Tarnais en difficulté en ce début de saison. Armand Batlle ne le cachait d’ailleurs pas à l’issue du match : "Nous sommes tombés sur une excellente équipe de l’UBB. On avait envie de gagner ce match mais nous avons été pris sur beaucoup de secteurs."

Se rattraper à Jean-dauger

Abattu mais fier de ses joueurs, Mauricio Reggiardo regrettait quelques approximations dans le jeu de son équipe : "Sur le match, il n’y a pas grand-chose à dire. Mais l’équipe s’est accrochée je suis déçu pour eux car ils bossent beaucoup. Il nous a manqué de la précision mais aussi de la patience par moments." Rien à redire là-dessus, le constat est juste, il ne fait pas bon de jouer l’UBB en ce moment. Toujours est-il que même si elle fait mal, cette défaite est loin d’être alarmante. Le CO a quand même planté trente-deux points et proposé un état d’esprit irréprochable. L’absence de son ouvreur Benjamin Urdapilleta se fait ressentir et le plan de jeu mis en place par Stéphane Prosper et Mauricio Reggiardo n’est pas encore totalement assimilé.

Pas le temps de cogiter, la semaine prochaine est déjà dans toutes les têtes. Un déplacement à Bayonne, une autre équipe en bonne forme qui aura à cœur de lancer sa saison à domicile. Mais une victoire permettrait aussi au CO de se remettre dans le bain et de finir le bloc d’une bonne manière. Parce que oui, le Castres olympique est tombé sur plus fort samedi, mais il a du cœur, de l’envie et c’est bien ça qui fait sa force depuis des années.

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