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Castres : fidèles aux préceptes

  • Geoffrey Palis et les Castrais savent bien qu’ils n’ont pas le droit à l’erreur sur leur pelouse face à Agen. Leur public attend d’eux un match référence pour lancer le deuxième bloc sous les meilleurs auspices.
    Geoffrey Palis et les Castrais savent bien qu’ils n’ont pas le droit à l’erreur sur leur pelouse face à Agen. Leur public attend d’eux un match référence pour lancer le deuxième bloc sous les meilleurs auspices. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Les Tarnais, mal partis dans ce championnat, sont dans l’obligation de l’emporter face à Agen, l’ancien club de Reggiardo et Prosper. Un contexte explosif !

Attention, peur sur la ville ! Les Castrais jouent un match capital samedi dans leur antre de Pierre-Fabre en recevant Agen, ce Petit Poucet du championnat qui réussit son début d’exercice. Ce seront bien les Castrais qui auront une insidieuse pression sur les épaules au moment d’entrer sur la pelouse. Car cette rencontre contre les Agenais aux dents longues a tout du match piège. Stéphane Prosper, ex-entraîneur du SUALG aujourd’hui aux commandes de la ligne de trois-quarts du CO, le sait bien : "Les Agenais ont su parfaitement réagir après leur première défaite contre Toulon. On a vu lors de leur match contre Montpellier qu’ils avaient passé un cap et que ce groupe avait pris la mesure de ce championnat. Nous devons nous méfier mais n’avons pas le droit d’avoir peur."

Les Castrais ont utilisé la semaine de repos à bon escient pour se mettre la tête à l’endroit après leur début de saison poussif. Avec déjà onze essais encaissés en championnat, dire que la défense ne tourne pas à plein régime est un euphémisme : "Bien sûr, nous avons mis l’accent sur la défense, on bosse dur. Nous, le staff, avons peut-être commis une erreur en nous basant sur les chiffres de la saison dernière où le CO faisait partie des meilleures défenses du championnat. Le groupe étant stable, on a peut-être eu tendance à se reposer sur ce que l’on pensait acquis. Visiblement, on aurait dû travailler plus ce secteur pendant la préparation. Il faut rectifier le tir, c’est certain, reprend Stéphane Prosper. On est dans un contexte de début de saison difficile. Le groupe a eu un changement de staff à gérer, avec de nouvelles méthodes. On n’est pas encore réellement entré dans le championnat. Il faut réagir et on espère que ce deuxième bloc va marquer une montée en puissance pour notre équipe."

Pas de révolution de palais

Pour autant, les Tarnais ne joueront pas la peur au ventre : "On ne se pose même pas la question, élude d’emblée Patrick Furet, entraîneur des avants. On entrera sur le terrain pour jouer notre rugby et il n’y aura pas de révolution de palais sous prétexte que les résultats du premier bloc sont en deçà de nos espérances. Il ne faut pas se coucher dès qu’il y a un peu de vent et être fidèle à nos préceptes. On va jouer pour gagner, pas pour ne pas perdre. La nuance est importante. On veut jouer ce match avec le bon état d’esprit, celui de rendre une copie propre. Si on y parvient, le résultat suivra. "

Avec deux réceptions (le Stade français après Agen), et deux déplacements (à Toulouse et à Pau) contre des équipes qui payent un lourd tribut à la Coupe du monde, les Castrais auront l’occasion de se replacer aux abords du top 6 s’ils négocient correctement ce mois d’octobre charnière dans leur saison. Début de l’opération rédemption samedi !

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