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Avis de tempête

  • Bernard Le Roux et Paul Gabrillagues devraient être alignés en deuxième ligne pour affronter les états-Unis.
    Bernard Le Roux et Paul Gabrillagues devraient être alignés en deuxième ligne pour affronter les états-Unis. Patrick Derewiany - Midi Olympique
Publié le Mis à jour
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Après une longue période de repos les Bleus peuvent décrocher leur place pour les quarts de finale au terme de cette troisième semaine de compétition où ils affrontent les États-Unis et le Tonga. À condition que la rencontre face aux Américains puisse se jouer.

Après le déluge de 1995 à Durban, la pluie de Sydney en 2003, le typhon de Fukuoka va-t-il entrer dans l’histoire contrariée du XV de France en Coupe du monde ? C’est une hypothèse de plus en plus probable. En tout cas, World Rugby a commencé à préparer les Français et les Américains à ce scénario catastrophe en raison du typhon Mitag, qui devrait toucher le littoral sud-ouest du Japon en provenance de la mer des Philippines. Le communiqué de dimanche était assez inquiétant :"Selon les dernières informations transmises par notre fournisseur de données météorologiques et par l’Agence météorologique japonaise, ce typhon devrait entraîner des vents puissants et des pluies abondantes le 2 octobre au sud de l’île de Kyushu, ce qui pourrait perturber le match France-États-Unis à Fukuoka. Les dernières informations disponibles indiquent que le typhon s’éloignerait davantage des côtes japonaises qu’initialement prévu, ce qui diminuerait le risque d’impact. Néanmoins, dans l’intérêt des équipes et pour préserver l’intégrité de la compétition, nous avons informé la France et les États-Unis des mesures d’urgence applicables dans l’éventualité où les conditions météorologiques ne permettaient pas la tenue de cette rencontre à la date prévue à Fukuoka."

Il existe plusieurs scénarios en cas de typhon. Entre huit heures et neuf heures avant le coup d’envoi, un match de poule peut être déclaré injouable. Dans ce cas-là, le score inédit de 0-0 est entériné et chaque équipe récupère deux points. Si le match peut débuter mais devait être interrompu avant la pause, les deux équipes se verraient attribuer deux points au classement et garderaient le nombre de points inscrits jusque là dans le décompte du point-average. Enfin, si le match ne pouvait pas reprendre après la pause ou interrompu pendant la seconde période, l’arbitre sifflerait alors la fin de la rencontre. Le score du match serait conservé. Dimanche, de sortie à la Fan Zone de Kumamto, les Bleus restaient pourtant optimistes à l’image du capitaine Guilhem Guirado : "Beaucoup de gens nous en parlent. On nous en avait déjà parlé pour le premier match face à l’Argentine. Nous sommes obligés de nous y préparer. On sait que ça peut arriver mais on ne peut pas maîtriser la météo. Il faudra savoir s’adapter."

Scénario idéal

On pouvait pourtant penser que le plus dur était fait, la victoire face à l’Argentine servant de sésame pour les quarts de finale. C’était sans compter sur les typhons et ni sur le nouveau calendrier de la Coupe du monde puisque pour les nations du Tiers 1 ne sont plus protégées et doivent aussi disputer deux matchs en quatre jours. Les Fidji se sont faits ainsi surprendre par l’Uruguay et l’Irlande par le Japon. Aucune rencontre n’est une simple formalité dans ce contexte. La qualification des Tricolores se joue bel et bien cette semaine face aux Etats-Unis et au Tonga. Dimanche soir, elle pourrait déjà être validée si les hommes de Jacques Brunel parviennent à récupérer neuf points lors des deux prochains matchs et que l’Argentine ne batte pas l’Angleterre samedi à Tokyo. Un scénario idéal qui permettrait de préparer le dernier rendez-vous face au XV de la Rose à Yokohama en évitant de se faire des nœuds au cerveau.  moins que le typhon Mitag ne noie ce scénario idéal.

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