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Inspirations mortelles

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Le MHR perd deux points à domicile avant trois matchs relevés (Clermont, Bayonne et Toulouse). La faute à des failles individuelles.

Des fois, on se demande ce qui peut bien leur passer par la tête ! D’Aaron Cruden, qui tente une relance suicidaire de ses 5 mètres avec une diagonale au pied, en passant par Timoci Nagusa, qui vise un spectateur sur une passe. Ou encore Lizo Gqoboka qui tente un petit coup de pied insensé derrière un ruck et Martin Devergie, qui plonge après une mêlée spontanée, alors que Montpellier est en zone de marque, avant de s’isoler et de se faire sanctionner. Pourquoi ces décisions inexplicables ?

Quatre choix allant à contre sens du jeu, qui symbolisent à merveille leurs mauvaises inspirations individuelles. Xavier Garbajosa ne décolère pas : "On fait parfois des choses invraisemblables. Je n’ai pas encore compris. Surtout cette action sur nos 22 mètres, où Lizo prend le ballon et fait un coup de pied… Ça n’a pas lieu d’être et, surtout, c’est contre-productif car cela défait tout l’investissement d’un collectif. Je parle de cette action car le l’ai encore en tête mais il y en a d’autres. […] Après, ils essayent de bien faire mais chacune de leurs décisions se sont retournées contre eux. Il faut que chaque individu se mette au service du collectif."

Manque de confiance

Même dans le money-time, quand ils prennent l’avantage à six minutes de la fin, les Cistes trouvent le moyen de rendre le ballon à leurs adversaires, avec des coups de pied inutiles et mal exécutés. Benoît Paillaugue : "Nous savions que face à Bordeaux, la moindre erreur pouvait se payer cash. On l’a vu. La frustration vient du fait que nous gérons mal la fin de la rencontre. […] Les fautes individuelles tirent une balle dans le pied de l’équipe. Ce n’est pas de mauvaises intentions mais on veut peut-être en faire trop. Il va falloir calmer un peu ça…"

Du calme et de la patience en attaque aussi. à l’image de cet essai refusé à juste titre à Timoci Nagusa, qui veut y aller seul trop vite. Les Héraultais manquent encore de réalisme offensif selon leur manager : "Nous devons travailler l’efficacité dans les zones de marque opposées car on repart souvent à vide. Par rapport à nos efforts, c’est mal payé. Il faut absolument que nous soyons plus pragmatiques et patients." Sans ça, l’équipe continuera de jouer sous pression et ne gagnera pas en confiance, malgré un investissement et une agressivité retrouvés après le non-match d’Armandie. "On se met trop vite en danger. Nous sommes en recherche de certitudes dans notre jeu et nous manquons encore de confiance", conclut-il. à retrouver désormais à l’extérieur (à Clermont et Bayonne), où le MHR reste sur deux défaites cette saison.

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