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L’Arena, terre à défendre pour le Racing

  • L’enceinte de l’Arena est loin d’être une citadelle imprenable. La réception d’un Montpellier doublement meurtri par deux défaitesen Champions Cup face au Stade toulousain doit inviter les Franciliens à la mobilisation.
    L’enceinte de l’Arena est loin d’être une citadelle imprenable. La réception d’un Montpellier doublement meurtri par deux défaitesen Champions Cup face au Stade toulousain doit inviter les Franciliens à la mobilisation. Icon Sport - Icon Sport
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Ces trois dernières saisons, le Racing 92 a disputé trente matchs de Top 14 à Nanterre. Il n’ a remporté que 70 % d’entre-eux. Est-ce grave ?

L’ennuyeux, dans la double confrontation des Racingmen face aux Ospreys, est qu’elle n’apporte aux Franciliens aucun enseignement tangible. De fait, on ne répétera jamais assez à quel point la franchise galloise est aujourd’hui en souffrance et n’a, a priori, plus rien à voir avec l’épouvantail qui remporta la ligue celte à quatre reprises, de 2005 à 2012. Cette considération évacuée, on est tous d’accord pour dire que la réception de Montpellier à Nanterre aura cette fois-ci valeur de test pour les coéquipiers de Henry Chavancy, qui disputera là le 301e match de son immense carrière en club. Quoi qu’on pense du MHR -une équipe assise sur un jeu de quilles que Xavier Garbajosa peine encore à faire évoluer- le club héraultais reste une référence en Top 14, tant au niveau de la dimension physique que celui de la conquête directe, deux secteurs où les Gallois de Swansea n’ont par exemple jamais existé, ces quinze derniers jours. Pour le Racing 92, le débarquement des tanks héraultais sera donc l’occasion de marquer un territoire maintes fois violé ces dernières semaines. En clair, "Paris-La Défense-Arena", inauguré il y a quasiment deux ans jour pour jour, n’a pour l’instant rien d’une forteresse imprenable. "Ce constat m’agace mais ne m’inquiète pas plus que ça, nous confiait à ce sujet Jacky Lorenzetti, il y a plusieurs semaines. Le déplacement à l’Arena est devenu, pour nos adversaires, un moment important de la saison et ils le préparent toujours en conséquence." La rançon du succès ? En quelque sorte.

Depuis un baptême en grande pompe, célébré le 23 décembre 2017 face à Toulouse, les Franciliens ont donc disputé trente matchs de championnat dans la salle de spectacle de Nanterre et, parmi ceux-là, en ont gagné vingt et un : s’ils ont remporté les sept joués au cours de l’année 2017-2018, ils y furent en revanche battus à quatre reprises l’an passé (Lyon, Toulouse, Paris, Clermont) et, depuis le début de saison, n’y ont gagné que six matchs sur dix, au fil de la compétition domestique. Comment ? Ils y sont aussi invaincus en Champion’s Cup, vous dites ? Certes. Mais les gros calibres du Top 14 ont à domicile un tout autre ratio que le Racing, puisque Clermont, le Lou, Toulouse et La Rochelle oscillent tous entre 85 et 90 % de victoires sur leurs terres, en championnat. Sur les trois dernières saisons, les Ciel et Blanc, eux, ne comptent que 70 % de victoires à domicile en Top 14, un ratio qui devrait les priver, cette saison encore, d’une accession directe aux demi-finales, le printemps venu.

On ressort l’équipe type !

Avec la venue à Nanterre de Mohed Altrad, le Grand Satan de Lorenzetti (l’inverse est vrai, ceci dit…), le club des Hauts-de-Seine a donc une occasion rêvée de faire taire les sceptiques, calmer la colère d’un président ayant peu goûté la dernière leçon bordelaise et se relancer, enfin, dans une compétition où il se traîne encore à la onzième place. Dans ce but, Laurent Travers et son staff devraient aligner samedi une équipe dite type, avec Finn Russell en meneur de jeu, Henry Chavancy et Virimi Vakatawa au milieu du terrain, Antonie Claassen en numéro 8, Bernard Le Roux et Donnacha Ryan dans la cage, ou Camille Chat au talon. De toute évidence, les coachs franciliens devraient également s’appuyer sur l’homme de base du début de saison, le polyvalent Boris Palu. De ce que l’on sait, le jeune homme a fait une telle impression autour de lui depuis la reprise que les coachs du XV de France penseraient à lui, à l’heure où il est question de remplacer Sébastien Vahaamahina chez les Bleus. On parie ?

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