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Reilhac : « Je ne pense plus au XV de France pour l’instant »

Par Julien Louis
  • Yvan Reilhac (Montpellier) contre Gloucester en Champions Cup
    Yvan Reilhac (Montpellier) contre Gloucester en Champions Cup Icon Sport - Icon Sport
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Titulaireà l’aile samedi, Yvan Reilhac doit confirmer sa belle sortie face à Toulouse pour gagner sa place et aider son équipe (4e de Top14) à se relever après deux défaites.

Le groupe est-il parvenu à "digérer " cette semaine son élimination en Champions Cup ?

Je pense que nous sommes passés à autre chose. Nous avons vu que sur la double confrontation face à Toulouse, nous n’avions pas été au niveau. Maintenant, c’est fait. La semaine a été plutôt bonne. Nous avons tous pris conscience que la coupe d’Europe était terminée et qu’il fallait maintenant passer au championnat. Et s’y concentrer dessus. Je trouve que l’humeur du group est plutôt bonne et niveau confiance, ça va.

Semaine après semaine, on constate quasiment les mêmes manques dans votre équipe. N’est-ce pas lassant pour vous, de les constater sans parvenir à les régler ?

On peut même dire année après année… Donc c’est sûr qu’on se lasse car on n’a du mal à trouver la solution. Il faut espérer qu’on y parvienne un jour ! Je pense qu’il y a déjà eu du mieux entre les deux rencontres face au Sade Toulousain. Il faut espérer qu’il y ait encore samedi, sur la discipline, la patience et le pragmatisme. On voit par exemple que lorsque nous sommes dans les vingt-deux mètres adverses, on s’excite énormément et souvent, on ne marque pas.

Le Racing a l’habitude de mettre beaucoup d’intensité sur ses entames à domicile. Pensez-vous pouvoir tenir le rythme, comme vous l’aviez fait pas à Gloucester ?

Ce match peut nous aider, car les Anglais nous avaient mis énormément de vitesse d’entrée et nous n’étions pas habitués à ce type d’équipe. C’est vrai, le Racing met un très gros rythme sur l’entame. Et je pense que si l’équipe arrive à bien les contenir sur les vingt-cinq premières minutes, elle pourra peut-être espérer quelque chose.

Samedi, vous allez être titularisé pour la troisième fois à l’aile cette saison. Que vous inspire cette polyvalence accrue ?

J’ai commencé ma carrière pro à l’aile avec Jake White… Et au final, c’est vrai que j’y ai déjà pas mal joué ! C’est bien d’avoir plusieurs flèches à son arc. Après, je préfère jouer centre car on touche plus de ballons. Mais jouer ailier ne me dérange pas. Je dois encore travailler pour m’y adapter, notamment sur les ballons hauts.

La liste des 42 joueurs retenus avec le XV de France pour le tournoi des six nations sera annoncée le 8 janvier. Y pensez-vous ?

J’y ai pensé en fin de saison dernière, mais plus aujourd’hui. À la vue de mon début de saison qui est un peu difficile (14 matchs, neuf titularisations et deux essais ; N.D.L.R.), je me suis bien remis en question. L’euphorie de l’an passé était finie. J’ai compris que je devais me remettre au travail et aussi, que je ne figurerai pas dans cette liste des 42. Il faut déjà que je sois titulaire en club pour y penser, ce qui n’est pas le cas.

Vous n’avez donc pas rencontré Fabien Galthié fin novembre à Montpellier ?

Non. Cette information est sortie dans la presse ; mais non, je ne l’ai pas vu.

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