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Saga Valence-Romans - Mensa, la nouvelle bomba

Par Pierrick Ilic-Ruffinatti
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Publié le Mis à jour
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Arrivé à l’intersaison, l’international argentin Lucas Mensa (24 ans, 2 sélections) compte sur sa signature à Valence-Romans pour se faire un nom en Europe. Une aubaine pour le staff drômois, convaincu que son numéro 12 peut aider le VRDR à franchir un cap.

S’il était l’invité surprise des Pumas pour la dernière Coupe du monde -grâce notamment à un match XXL contre les Springboks lors du Rugby Championship- alors même qu’il ne comptait à l’époque « qu’une » sélection (il a désormais disputé deux rencontres avec la sélection argentine), Lucas Mensa a encore plus déjoué les pronostics en s’engageant avec le 16e de Pro D2. Mais comment le VRDR, promis à une relégation certaine en 2019-2020 et repêché de manière spectaculaire, a pu mettre ses griffes sur un international en pleine explosion ? « Lucas avait le désir de rejoindre la France : c’est un joueur que le grand public a découvert à la Coupe du monde, mais il n’a jamais eu sa chance avec les Jaguares. Il voulait donc avoir une vraie approche du rugby pro. Son CV a alors circulé en France, et une connaissance nous a mis en relation », raconte Johann Authier, pas peu fier d’avoir mis la main sur un centre de cette qualité.

Les discussions démarrent, et le staff convainc rapidement Mensa qu’il saura s’imposer et se faire un nom en Europe, sous les couleurs valentino-romanaises. « De par sa grinta et sa manière de déchirer le rideau : son profil nous a immédiatement intéressé. Il est jeune, dynamique, a cette soif d’apprendre et de progresser. Il voulait venir en France, faire évoluer son rugby et je crois qu’il a rapidement été convaincu par notre projet. »

« On attend qu’il nous débloque des situations »

Dans un profil très assumé de numéro 12 électrique, Lucas Mensa a donc mis le cap sur la Drôme, où il devrait rapidement avoir l’image d’un leader d’attaque. « Il a un profil explosif, qui fait entre 92 et 93 kilos et qui aime bien aller chercher le premier rideau. C’est un joueur de pénétration et d’appuis qui fait peser un danger constant sur les défenses. Et en même temps il sait faire jouer derrière lui. En défense ? Il est solide, naturellement agressif. Puis nous avons une chance incroyable : il parle très bien le français, qu’il a étudié à l’école. » Au-delà de la « grinta qui incombe aux joueurs Argentins », c’est donc bel et bien un joueur pétri de talent (et en pleine force de l’âge) sur lequel ont parié les dirigeants du VRDR.

« On attend qu’il soit talentueux, qu’il tente des coups, qu’il nous débloque des situations, mais également qu’il soit capable de se fondre dans un collectif. Sincèrement je n’ai que guère de doute : au regard de ce qu’il nous montre depuis son arrivée, je suis convaincu que Lucas est capable de devenir un leader de terrain, un joueur qui nous permettra de réussir notre deuxième saison à ce niveau. » Aider Valence-Romans à se maintenir en Pro D2 tout en confirmant les promesses entraperçues depuis son début de sa carrière ? C’est en tout cas l’audacieux pari qu’a fait Lucas Mensa, convaincu qu’il est capable de se faire un nom sur le Vieux-Continent. 

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