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Coupes d'Europe : pour le patron des coupes d'Europe, un « forfait » plutôt qu'un « report »

  • Vincent Gaillard.
    Vincent Gaillard. PA Images / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Vincent Gaillard, le patron des coupes d'Europe, est revenu pour nous sur les différentes questions entourant les phases finales de la coupe d'Europe, prévues fin septembre et pour lesquelles Clermont, le Racing 92, Toulouse (Champion's Cup), l'UBB, Castres et Toulon (Challenge européen) sont toujours en lice. Des forfaits plutôt que des reports, l'hypothèse d'une « bulle » évoquée puis écartée, le président de l'EPCR donne un déroulé assez précis des échéances continentales à venir...

Il y eut de quoi s'inquiéter, pour la coupe d'Europe, dont les phases finales débuteront mi-septembre. Il y eut d'abord l'augmentation des contaminations sur le territoire français, puis la quatorzaine instaurée par Boris Johnson au Royaume Uni pour tout voyageur arrivant de l'Hexagone. Vincent Gaillard, le patron de l'EPCR, l'institution gérant la Champion's Cup et le Challenge Européen, dissipe aujourd'hui quelques doutes concernant la tenue de la compétition : «Pour l'heure, dit-il, les choses sont assez simples: tout est absolument maintenu. Les déplacements des équipes d'un pays à l'autre bénéficient tous de procédures d'exception par rapport aux restrictions en vigueur. Aucun quart de finale n'est donc menacé par la problématique logistique. » Ainsi, les joueurs, arbitres, entraîneurs et médecins des seize équipes encore en lice en Champion's et Challenge Cup bénéficieront (comme en Super League, la compétition intercontinentale des treizistes) des dérogations de la part des gouvernements concernés et devraient donc voyager normalement.

Le forfait plutôt que le report 

« La surveillance se situe plutôt sur le front sanitaire, poursuit Gaillard. On suit évidemment les évolutions dans chaque pays avec une grande attention. En l'état, les quarts de finales se joueront certainement à huis clos pour ce qui est de la Grande-Bretagne et l'Irlande, et, en France, avec une jauge bloquée à 5000 spectateurs là où les autorités le rendent possible. Nous communiquerons dans les prochains jours un protocole sanitaire qui définira toutes les conditions préalables à la tenue d'un match. C'est un protocole qui prendra en compte les dispositions mises en place par les trois Ligues qui nous concernent. » Dès lors, se dirigerait(on vers le modèle du Premiership anglais, où les équipes impactées par le Covid sont considérées comme forfaits ? Ou celui du Top 14, qui prévoit des reports plutôt que des matchs perdus sur tapis vert ? Gaillard répond : « La règle des trois cas (positifs au Covid 19, N.DL.R.) décrétée en France ne sera pas forcément celle de l'EPCR. A priori, nous ne reprendrons pas non plus la logique des reports choisie en France. Notre calendrier est restreint. Au mieux, les matchs d'un week-end pourront être décalés au lundi soir, mais pas plus. Dans le cas où une équipe ne pourrait pas se présenter en raison de cas positifs au Covid-19, on se dirige donc plutôt vers une annulation de son quart de finale et un match perdu par forfait. C'est pour cela que nous avons décidé d'ouvrir les listes européennes à un plus grand nombre de joueurs, pour éviter autant que possible ce scénario. »

Des phases finales sur une seule ville « pas d'actualité »

Enfin, l'hypothèse de disputer, comme ce fut le cas pour la Champion's League de football, les phases finales de coupe d'Europe dans une seule et même ville, fut dernièrement évoquée en coulisses. Sera-t-elle retenue ? « Le scénario de jouer tous les matchs dans une bulle, sur un lieu unique et isolé, a effectivement été étudié, conclut Vincent Gaillard. Au Portugal, par exemple. Nous nous sommes penchés sur cette possibilité mais aujourd'hui, ce n'est pas d'actualité. On se dirige donc vers des quarts-de-finale « classiques », dans les stades des clubs concernés. Et chaque jour qui passe rend la perspective de la « bulle » un peu plus hypothétique. Une telle décision nécessite en effet une logistique importante : il faut du temps pour la mettre en place. »

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