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Ça, c’est Paris !

  • Nicolas Sanchez a gagné le duel des ouvreurs face à Benjamin Urdapilleta. Et les Parisiens ont lancé leur saison ...
    Nicolas Sanchez a gagné le duel des ouvreurs face à Benjamin Urdapilleta. Et les Parisiens ont lancé leur saison ... Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Malgré une préparation tronquée et sans avoir disputé le moindre match amical, malgré le forfait de Fickou et un carton rouge contre leur capitaine Alo-Emile, les Parisiens ont lancé leur saison par une victoire à l’extérieur. Chapeau.

Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, ce club du Stade français est vraiment à part. Franchement, qui aurait misé un kopeck sur une telle prestation ? Attention, on ne parle pas de victoire. Mais juste de prestation. Certes, la rencontre fut bien plus hachée en deuxième mi-temps… mais franchement, à l’heure où nombre d’équipes se plaignent d’avoir manqué tel ou tel match amical pour parfaire leur préparation, les Parisiens de Gonzalo Quesada ont donné une sacrée leçon de ténacité et de solidarité. « C’est extraordinaire ce qu’on fait les joueurs ce soir », lâchait, un brin admirateur le manager argentin à l’issue de la rencontre, « L’adversité qu’on nous a opposée, ce qu’on a lu, entendu par-ci par-là… On s’est appuyé là-dessus. » Les Parisiens n’étaient pas qu’une équipe de rugby. Ils étaient surtout une sacrée belle bande de mecs en colère, bien décidés à prouver leur valeur sur le terrain, peu importe les galères qui leur sont arrivées sur le terrain. Le forfait de Gaël Fickou ? Pfff… L’infériorité numérique en deuxième mi-temps à cause du carton rouge donné à Paul Alo-Emile, leur capitaine ? Franchement, après tout ce qu’ils ont traversé…

Sanchez-Urdapilleta, la revanche

Cette partie a ressemblé à un match de boxe. Où chaque combattant rend le coup qu’il vient de prendre. Dans ce mano a mano agréable pendant environ 50 minutes, il est un duel que l’on a suivi de près : celui mené entre les deux ouvreurs argentins de la partie, Nicolas Sanchez et Benjamin Urdapilleta. Il y a un an, quasiment jour pour jour, ces deux-là se tiraient la bourre à chaque entraînement des Pumas pour endosser le précieux maillot floqué du numéro 10 pour affronter le XV de France à Tokyo. C’est Nicolas Sanchez qui avait finalement remporté la course au numéro 10. Mais la suite de la compétition avait clairement tourné à l’avantage du Castrais. Dimanche soir, les deux Argentins se sont encore rendus coup pour coup. Sanchez brillant par sa précision au pied, Urdapilleta inscrivant l’intégralité des points de son équipe… rien que ça ! On vous le dit, Parisiens et Castrais se sont rendus coup pour coup, du début jusqu’à la fin. À l’entame tonitruante des Parisiens, les Castrais ont répondu par une belle séquence qui mena à l’essai d’Urdapilleta. Deux minutes plus tard, Sekou Macalou plongeait dans l’en-but castrais. Au retour des vestiaires, la mêlée parisienne surprenait son homologue tarnaise à quelques mètres de sa ligne d’en-but. Une poignée de minutes plus tard, le pack castrais prenait sa revanche et sortait de son camp. Quel match ! Mais dans tout choc, il ne doit en rester qu’un. Et cette fois, c’est Nicolas Sanchez et ses Parisiens qui ont pris leur revanche. La revanche de l’Argentin sur son Mondial raté, mais aussi et surtout la revanche de tout un groupe qui a traversé d’innombrables galères ces derniers mois et qui, aujourd’hui veut « tourner la page », selon son deuxième ligne Yoann Maestri.

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